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Concours de rédaction de la Banque Mondiale : Wougo Kaboré et Boris Coulibaly au-dessus de la mêlée
Publié le lundi 27 juin 2016  |  FasoZine
Concours
© FasoZine par DR
Concours de rédaction de la Banque Mondiale




Entamé le 22 mai dernier, la 2e édition du grand concours de rédaction dénommé « Une plume pour le développement », initié par la Banque mondiale, a connu son dénouement un mois après son lancement, c’est-à-dire le 22 juin 2016. A l’issu du dépôt des différentes productions, et après l’étape de la correction, le jury a procédé à la délibération. A l’occasion d’une soirée spéciale, le 24 juin, les prix ont été remis.
Selon les résultats du jury, les deux grands gagnants de cette édition sont Wougo Kaboré dans la catégorie élèves et étudiants et Sié Boris Coulibaly, au niveau des juniors constitués des jeunes des lycées et collèges.

« Donner la parole aux jeunes du Burkina Faso pour s’exprimer sur la problématique et les enjeux du développement durable dans leur pays », ces propos du représentant résident de la Banque mondiale au Burkina Faso, Cheick F. Kanté, montrent l’objectif que revêt l’organisation d’une telle compétition rédactionnelle. Cela répond au fait que l’inclusion et la participation active des jeunes sont capitales pour le développement durable d’une nation, a-t-il précisé.

La 2e édition du grand concours de rédaction s’est déroulée sur toute l’étendue du territoire. Et sa particularité est qu’elle a pris en compte une catégorie junior, contrairement à l’année dernière. Deux thèmes ont été proposés aux différents candidats. Le premier, « Emploi des jeunes : défis et solutions » dédié aux élèves et étudiants. Et le second « Réseaux sociaux : avantages et inconvénients » réservé aux jeunes des lycées et collèges.

C’est un total d’environ 500 productions qui ont réceptionnées par le jury composé de trois membres avec à sa tête le Dr Dramane Konaté, par ailleurs président des écrivains du Burkina Faso. Celui-ci a tenu à saluer cette initiative de la Banque mondiale, car selon lui « c’est en soumettant la jeunesse à ce genre d’exercice de réflexion qu’elle sera amenée à s’assumer pleinement dans le processus du développement durable ».

Par la voix de son président, le jury soutient « qu’il ressort que dans l’ensemble, les candidats font preuve d’une bonne maîtrise de la technique rédactionnelle de même que de la langue d’écriture ». C’est fort de ce constat que 7 œuvres ont été qualifiées de « merveilles » par les jurés, qui soutiennent qu’elles étaient hors catégories. Les auteurs de ces productions hors-pairs ont tout de même reçu des prix d’encouragement.

En outre, d’autres prix d’encouragement ont été décernés aux plus méritants dont 12 candidats ayant postulés pour le premier thème et 20 pour le second, y compris les trois premiers de chacune des catégories. Concernant les différents trios, ils sont considérés comme les plus heureux de cette 2e édition du concours rédactionnel «Une plume pour le développement ».

Dans la catégorie élèves et étudiants, Wougo Kaboré avec une note de 17 sur 20, Ambroise Ily (16 sur 20) et Abibata Kouanda avec 15,50 sur 20 occupent les trois premières places. Chez les jeunes des lycées et collèges, Boris Coulibaly a surclassé ses camarades avec une moyenne de 16 sur 20. Gino Ouédraogo et Sylvère Bassolé arrivent 2e et 3e avec comme note 15,50 et 15,25.

Les lauréats sont rentrés chez eux les mains chargées. En effet, les troisièmes ont obtenu chacun un chèque d’un montant de 500 dollars. Quant aux deuxièmes, ils se sont vu remettre la somme de 750 dollars. Les deux premiers ont reçu 1 000 dollars. En plus de ces chèques l’ensemble des lauréats a reçu un dictionnaire de langue française.

En attendant la prochaine édition, M. Kanté a assuré que des réflexions seront menées « pour voir comment seront capitalisées toutes ces productions afin qu’elles puissent servir de référence à toute la jeunesse ».

Guy Serge Aka
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