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Elections de maires émaillées de violences : l’UPC réagit
Publié le vendredi 24 juin 2016  |  Partis Politiques
Modification
© aOuaga.com par Séni Dabo
Modification de l`article 37 : l`UPC condamne l`initiative des députés CDP
Samedi 13 septembre 2014. Ouagadougou. Siège national de l`UPC. Les députés de l`Union pour le progrès et le changement (UPC, opposition) ont animé une conférence de presse pour dénoncer le projet de proposition de loi sur la modification de l`article 37 de la Constitution initié par leurs collègues du Congrès pour la démocratie et le progrès (CDP, parti au pouvoir). Photo : député Adama Sosso, secrétaire national de l`UPC




Depuis le 18 Juin 2016, les élus locaux du Burkina Faso procèdent à la mise en place des conseils municipaux. Dans plusieurs localités, des violences entachent le processus.
Pendant la campagne électorale, l’UPC a attiré l’attention de l’opinion publique sur la recrudescence de la violence. Notre parti avait mis en garde contre les comportements d’hommes politiques, notamment ceux du MPP, qui n’étaient pas de nature à assurer un climat social apaisé.
Malheureusement, la mise en place des conseils municipaux a confirmé ce que tous redoutaient. Des militants d’un même parti s’affrontent. Des mairies sont incendiées et des élus pourchassés et agressés. Dans la plupart des cas, le parti au pouvoir est au cœur de ces actes inciviques.
Les violences ont causé la mort de trois personnes, à Kantchari et à Karangasso Vigué. L’UPC présente ses sincères condoléances aux familles éplorées. De même, notre parti souhaite un prompt rétablissement à toutes les personnes blessées au cours de ces évènements.
Tout en condamnant de la manière la plus ferme ces violences politiques, l’UPC lance un appel :
-Au Gouvernement afin qu’il prenne des dispositions urgentes et idoines pour assurer la sécurité des élus et l’autorité de l’Etat ;
-A la classe politique pour qu’elle s’engage à former ses militants et à leur inculquer la non-violence et la culture démocratique;
-Aux responsables coutumiers et religieux pour qu’ils s’impliquent davantage dans la lutte contre l’incivisme et la perte de nos valeurs sociétales.
Vive un Burkina Faso uni et pacifique !

Ouagadougou, le 23 Juin 2016

Pour le Bureau Politique National
Le Secrétaire Général National
Adama SOSSO

N.B : le surtitre et le titre sont du site
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