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La situation des enfants dans les conflits armés débattue à Fada-N’Gourma
Publié le mercredi 22 juin 2016  |  AIB
Enfants
© Autre presse par D.R
Enfants en classe




Fada-N’Gourma - A l’occasion de la journée de l’enfant Africain, la direction régionale de l’action sociale de la solidarité nationale et de la famille de la région de l’Est, a organisé le jeudi 16 juin 2016.

A cette occasion, une conférence publique sur le thème : « Crises et conflits en Afrique protégeons les droits et devoirs des enfants » a regroupée parents et enfants dans la même salle autour de la question.

La journée de l’enfant africain tire son origine d’Hector Pieterson décédé le 16 juin 1976 lors de la marche pacifique des élèves et étudiants de Soweto contre la loi sur la ségrégation raciale sur l’éducation en Afrique du Sud.

A savoir l’obligation pour les enfants noirs d’étudier l’afrikans . Devoir de mémoire oblige Abdoul Mahamadou Bassaoulet, Directeur régional de l’action sociale de la solidarité nationale et de la famille, est revenu sur l’historique de ladite journée à travers une communication.

M. Bassaoulet a tardé sur le cas de l’Afrique du Sud avec la naissance de l’apartheid en 1949, où les principales victimes sont les enfants qui sont la plupart fragiles et leur avenir en pointillés.

En parlant de victime le deuxième communicateur monsieur Somda Bèssoakèyèrè, Substitut du procureur du Faso, a énuméré quelques pays africains en crise, notamment la République Démocratique du Congo, la Centrafrique, la Libye, où les enfants sont enrôlés comme soldats et les filles utilisées comme objet de plaisir violées et parfois tuées.

Il déplore que pendant les conflits armés les droits élémentaires des enfants à savoir son droit à la vie, à la protection, à l’éducation, à la santé soient bafoués malgré les différentes conventions internationales qui protègent les enfants en cas de conflits.

Les communicateurs ont aussi abordé le phénomène de l’incivisme grandissant au Burkina.

Sur ce sujet, les parents pointent ce dérapage de la génération aux gouvernants. Pour eux le gouvernement ne parle que des droits des enfants tout en restant silencieux quant à leurs devoirs.

Après les échanges, les participants reconnaissent que l’éducation familiale doit être le repère voir le socle de la société.

Certains ont même proposé que certaines valeurs traditionnelles en voie de disparition refassent surface telles que la solidarité, le pardon, la tolérance etc.

Selon le Directeur régionale en charge de la solidarité nationale de l’Est, chacun devra cultiver l’amour de la paix aux enfants. Les comportements qui favorisent la violence et la haine sont à bannir.

Avec optimisme, il croit que si chaque parent pensait d’abord au bien-être des enfants et à leur devenir, ils mettront toutes leurs énergies dans l’éducation des enfants, toute chose qui leur permettra de devenir des citoyens de paix.

Albert Sankara(collaborateur)
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