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Violences faites aux femmes : Le ministère de la Promotion de la femme exige l’application des textes
Publié le mardi 21 juin 2016  |  Sidwaya
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© Autre presse par DR
Mme Fanta Yaro, directrice générale de la Promotion de la femme et du genre (DGPFG) et la conseillère technique, Mme Christine Lompo




Le comité de pilotage du programme conjoint gouvernement-Système des Nations unies de lutte contre les violences faites aux femmes et aux filles a échangé avec le ministère en charge de la promotion de la femme, le vendredi 17 juin 2016 à Ouagadougou.

Le ministère de la Femme, de la Solidarité nationale et de la Famille souhaite renforcer les lois en matière de lutte contre les violences faites à la seconde moitié du ciel. Les responsables dudit département ont rencontré, à cet effet, le vendredi 17 juin 2016 à Ouagadougou, le comité de pilotage du programme conjoint gouvernement-Système des Nations unies sur la problématique des violences faites aux femmes et aux filles. Selon la conseillère technique, Christine Lompo, la rencontre a pour but de renforcer les lois déjà en vigueur en ce qui concerne les infractions portant atteinte à l’intégrité de la femme. En effet, à travers le projet de renforcement de la gouvernance politique, a-t-elle indiqué, le ministère en charge de la promotion de la femme et les acteurs ambitionnent de consolider les acquis en termes de textes régissant la protection de la femme mais aussi envisager un programme nouveau de lutte contre les violences que subit la gent féminine. Le plus important, a-t-elle souligné, est d’informer et de sensibiliser les populations à l’existence d’une loi qui réprime toutes les violences faites aux femmes et aux filles. A l’en croire, la sous-information est la source de nombreuses violences. Elle a, de ce fait, affirmé que les mentalités pourront changer à l’avenir, notamment grâce aux réseaux communautaires qui assurent la sensibilisation dans les régions. Aussi, elle a salué l’avènement de textes juridiques qui répriment les infractions comme le viol conjugal ou non, le harcèlement sexuel via le code pénal. Sur cette lancée, Mme Lompo a appelé l’ensemble des acteurs à la dénonciation telle que prévue par la loi. « Nul ne peut désormais se réfugier derrière un secret professionnel pour ne pas dénoncer des infractions commises sur une femme », a-t-elle insisté. Elle a soutenu que la loi doit être plus sévère et que les victimes doivent avoir le courage de dénoncer les infractions dont elles sont victimes. « Une femme doit avoir le courage de dénoncer son mari », a martelé Mme Lompo. Selon la directrice générale de la promotion de la femme, Fanta Yaro, le programme conjoint de violences faites aux femmes et aux filles est un programme du gouvernement burkinabè en collaboration avec le Système des Nations unies. Le programme, a-t-elle dit, est la suite des deux premières phases-pilotes mises en œuvre entre 2008 et 2015. Mme Yaro a précisé que le programme a été initié d’abord dans trois régions avant de s’étendre à d’autres régions du Burkina Faso. « J’avoue que les résultats obtenus sont édifiants mais il faut poursuivre la sensibilisation pour le changement de mentalités. C’est ce que nous faisons sur le terrain», a souligné la directrice générale de la promotion de la femme déclarant que les violences seront éradiquées un jour au «pays des Hommes intègres».

Abdramane Yezouma TALL
(Stagiaire)
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