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Bassin transfrontalier de la Mékrou : Des réflexions pour identifier les priorités de la portion burkinabè
Publié le mardi 21 juin 2016  |  Sidwaya




Le haut-commissaire de la province du Gourma, Aboubacar Traoré, a présidé les travaux de l’atelier national de validation de l’étude portant identification des priorités de développement sur la portion du territoire du Burkina Faso se trouvant dans le bassin transfrontalier de la Mekrou, les jeudi 16 et vendredi 17 juin 2016, à Fada N’Gourma.

Les responsables du partenariat national de l’eau du Burkina Faso et les autorités locales veulent s’accorder sur les priorités de développement pour les populations burkinabè riveraines du bassin de la Mékrou. Un atelier national s’est tenu, les 16 et 17 juin 2016 à Fada N’Gourma sur la question. A terme, il a permis de valider l’étude portant identification des priorités de développement sur la portion du territoire du Burkina Faso se trouvant dans le bassin transfrontalier de la Mekrou. Cette rencontre de 48 h a réuni autour d’une même table, les responsables du partenariat national de l’eau du « pays des Hommes intègres», les autorités locales, les services techniques, des universitaires et des personnes- ressources. Ils ont, sur la base des études conduites en 2014 et 2015, identifié les priorités de développement sur la portion du territoire du Burkina Faso se situant dans le sous-bassin. Il s’est agi aussi d’identifier les priorités à court, moyen et long terme pour la croissance au niveau des secteurs de l’agriculture, de l’élevage des énergies et de l’industrie. Ils ont, en outre, identifié les acteurs-clefs, élaboré une méthodologie d’évaluation et préparé un nouveau plan d’actions faisant ressortir les priorités de développement à tous les niveaux dans cette partie du pays. Pour le président du partenariat national de l’eau du Burkina Faso, Dibi Millogo, cette rencontre rentre dans le cadre de la mise en œuvre du «projet de l’eau au service de la croissance et de la lutte contre la pauvreté dans le bassin transfrontalier de la Mékrou », lancé en 2014. Pour M. Millogo, l’étude portant identification des priorités de développement met l’accent sur la zone d’influence immédiate couvrant les communes de Diapaga, de Tansarga et de Bottou. Pour lui, cette démarche permettra la formulation de projets et l’élaboration de plans d’investissement.

L’eau face aux défis du développement

Pour le haut-commissaire du Gourma, Aboubacar Traoré, qui a ouvert les travaux, la lutte contre la pauvreté entraîne une demande d’infrastructures et de gestion rationnelle de l’eau pour la production de denrées alimentaires et d’énergie. Et de poursuivre que ce projet mis en œuvre dans 3 pays dont le Burkina Faso, le Bénin et le Niger va développer des outils et des approches de planification pour permettre aux décideurs politiques et aux responsables de l’eau de faire face aux défis complexes de la variabilité hydro-climatique et de la gestion partagée des ressources en eau dans un contexte transfrontalier. « Les études conduites en 2014 et 2015 ont permis de connaître les difficultés du bassin du Burkina. Elles sont plus portées sur la zone d’influence élargie du bassin qui couvre les provinces du Gourma, de la Komondjjari et de la Tapoa. Elles mettent l’accent sur les principales préoccupations de cette zone», a assuré le haut-commissaire de la province du Gourma. Il a relevé que la rencontre de Fada N’Gourma va permettre une mise en place un système d’alerte précoce, de développer un modèle d’allocation de la ressource en eau. Le secrétaire exécutif du partenariat mondial de l’eau en Afrique de l’Ouest, Dam Mogbanté, a souligné pour sa part que le projet mis en œuvre avec le soutien de l’Union européenne va soutenir la croissance économique verte et la réduction de la pauvreté dans les portions des pays concernés à travers la gestion intégrée et concertée de la ressource en eau.

Moussa CONGO
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