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L’Express du Faso N° 3562 du 9/7/2013

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Conférence gouvernementale régionale à Banfora : la transformation des produits locaux, au menu
Publié le mardi 9 juillet 2013   |  L’Express du Faso


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© Autre presse par DR
Le ministre de la Communication, Porte-parole du gouvernement, Alain Edouard Traoré


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Le ministère l’Industrie, du Commerce et de l’Artisanat (MICA) a organisé le 5 juillet 2013 une conférence publique à Banfora (dans les Cascades) pour se faire connaître davantage des acteurs. Ce sont le Secrétaire général et quelques Directeurs généraux du ministère qui ont animé cette conférence, présidée par Alain Edouard Traoré, ministre de la Communication, Porte-parole du gouvernement.

« Rôle, et responsabilité des acteurs (Etat, secteur privé, producteurs) dans la promotion de la transformation des produits locaux, pour une meilleure mise à niveau des unités industrielles ». C’est sous ce thème que s’est tenue cette conférence ayant pour objectif, de partager avec l’ensemble des acteurs, les perspectives pour l’année 2013. Au cours de la conférence, le MICA a alors échangé sur les participants sur les « actions phares » de son département en 2012 et celles de 2013, déjà exécutées ou en cours, et enfin sur les grands chantiers auxquels tout le monde est convié. Après avoir apprécié l’accompagnement des opérateurs économiques, le Secrétaire Général du MICA Bernard Zougouri, a rappelé que ceux-ci sont toujours aux côtés du gouvernement dans sa politique de promotion et de transformation des produits locaux. Mais, cela ne saurait suffire. C’est pourquoi le SG a invité l’ensemble des acteurs à s’impliquer davantage pour valoriser la grande diversité de produits locaux dont dispose le Burkina, par leurs transformations et leur commercialisation à l’intérieur comme à l’extérieur. Ce qui, à n’en pas douter, permettra aux producteurs et transformateurs, de vivre du fruit de leur travail. Le gouvernement pour sa part s’est déjà impliqué dans la promotion et le développement de la production et dans la transformation des produits locaux pour en faire la base de l’alimentation.

Pour ce qui concerne les grands chantiers du ministère, l’on retiendra qu’en 2012, il a été fortement question de sensibilisation des opérateurs économiques sur la réglementation de la concurrence et sur le contrôle des prix, et de la qualité des produits de grande consommation. Ce qui, selon le SG, a permis d’engranger des résultats très appréciables. La maîtrise des prix des produits de grande consommation notamment ceux du sucre durant le jeûne musulman, en est une parfaite illustration. « Ceci a permis d’assurer la disponibilité constante et la qualité de ces produits ; mieux, ces contrôles se poursuivent et seront renforcés » ; a soutenu le SG du MICA. Au premier semestre 2013, le ministère a travaillé afin d’empêcher une augmentation illicite des prix des produits de première nécessité. Le ministère a également « bossé » dans la vision de « l’intensification de l’industrialisation, à travers la restructuration et la mise à niveau de quinze entreprises avec une allocation initiale de 7 milliards de FCFA ». Dans la même dynamique, des autorisations d’implantation de nouvelles unités industrielles ont été délivrées à 33 investisseurs et des autorisations d’exercer des activités commerciales au Burkina Faso à 103 personnes physiques. A nos jours, le MICA a son document de politique sectorielle de l’industrie, du commerce et de l’artisanat, adopté en Conseil de ministres en février 2012, dont le plan d’action correspond au référentiel Stratégie de croissance accélérée et de développement durable (SCADD) et au Programme présidentiel « Bâtir ensemble un Burkina émergent ». « La mise en place de ce plan d’action permettra de mieux fédérer nos énergies afin de réussir les missions qui nous sont assignées », a estimé Bernard Zougouri. Bien d’autres activités ont été menées. Mais, plusieurs défis restent à relever en 2013. La viabilisation des zones industrielles à Ouagadougou et Bobo-Dioulasso ; la restructuration et la mise à niveau des entreprises en difficultés, l’organisation d’une table-ronde des bailleurs de fonds pour le financement de la politique sectorielle ; l’organisation de la foire de Sindou dans la Léraba ; enfin, la tenue des élections consulaires prévues pour se dérouler bientôt, sont autant d’activités à mener et à réussir. A l’issue de cette conférence, l’on retiendra que les opérateurs et acteurs de la région des Cascades ont été mis au même niveau de compréhension donc « sur le réseau », que leurs collègues des autres régions. Ils ont en outre compris que la région regorge d’énormes potentialités dans le domaine, qu’il faut valoriser.

Marius TRAORE/Banfora

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