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Services de l’Etat : que faire de ses véhicules sur cale ?
Publié le mercredi 15 juin 2016  |  L`Observateur Paalga




En décembre 2011, le ministre en charge des Finances d’alors, Lucien Marie Noël Bembamba, avait effectué une sortie de terrain à Kaya et à Dori, pour prendre le pouls des services déconcentrés de son département et encourager ses agents. Au nombre des problèmes soulevés à cette occasion, figuraient en bonne place le manque, l’insuffisance et la défectuosité des matériels roulants dont la plupart étaient sur cale.

Pendant que dans les provinces on manque parfois de l’essentiel, à Ouagadougou ce sont des milliers de véhicules qui sont à l’abandon, simplement pour un petit problème de batterie, de pneumatique ou panne mécanique. De gros rats finissent par s’éclipser avec les pare-brise ou des pièce plus élaborées. A la petite panne de départ viennent alors se greffer d’autres plus sérieuses qui signent la fin de vie de la voiture de service. Des épaves, les différents ministères en regorgent, à tel point qu’elles sont devenues encombrantes et enlaidissent le décor. Un tour par exemple au ministère de l’Agriculture finit de convaincre de l’ampleur du phénomène.

Que faire de ces carcasses, ce d’autant plus que chaque année un nouveau lot de véhicules déclassés vient s’ajouter aux premiers ? Un principe qui devait être adopté en Conseil des ministres prévoyait que les véhicules usagés de l’Etat soient vendus aux enchères au profit des travailleurs du public dès qu’un décret aura légalisé l’idée, mais depuis les choses ne semblent pas bouger. Dans ce pays aux ressources très limitées, les réformer pour qu’ils servent dans d’autres services, moins équipés, peut aussi être une solution, surtout à un moment où on parle de plus en plus de réduire le train de vie de l’Etat.

Alerte !!!

Cracher dans la circulation

Répugnante agression des usagers de la route

La pratique est devenue très courante, si bien que beaucoup ont fini par l’inscrire dans l’ordre normal de choses : il s’agit de cette propension qu’ont les citadins à cracher dans la rue pendant qu’ils sont en pleine circulation. Nombreux sont ceux qui font quotidiennement les frais de cette attitude délibérée par laquelle des individus rejettent de leur bouche, sans sourciller, des mucosités indésirables. La question a déjà été évoquée dans les livraisons des 2 et 16 juillet 2014 sous cette même rubrique. Hélas ! Le comportement n’a pas cessé. Ce n’est certainement pas cette demoiselle qui dira le contraire : en se rendant à son service hier mardi, elle a reçu sur le corps les expectorations d’une autre qui roulait tranquillement devant elle sans se rendre compte de sa bévue. De quoi être de mauvaise humeur toute la journée.

Cracher à tout vent n’est pas conseillé, ce pour diverses raisons : au-delà de l’incommodité imposée à autrui, cette pratique irrespectueuse et condamnable est une porte largement ouverte à la transmission de maladies plus ou moins graves. Véritable bouillon de culture de germes destructeurs, le crachat ne doit pas être éjecté à tout bout de champ sans discernement. Il sied mieux d’adopter des réflexes hygiéniques pour éviter d’être un vecteur de pathologies. Chacun doit donc s’efforcer d’être propre autour de lui. C’est aussi une preuve de savoir-vivre.

Feed-back

L’écrit en sous-rubrique ‘’Vu’’ de la semaine dernière intitulé «CHU-Yalgado Ouédraogo : Au nom d’Allah, faites pardon !» a suscité la réaction de la direction générale de l’hôpital par le biais du service Communication ; c’est un feed-back qui pose des questions pertinentes et qui demandent à être analysé avec la plus grande attention.

L’Observateur paalga, dans sa parution du mercredi 8 juin 2016, et sous la rubrique «Figas», a pointé du doigt des attitudes peu recommandables qu’ont malheureusement bon nombre de nos concitoyens, qui foulent aux pieds les règles élémentaires du savoir-vivre en communauté.

La direction générale du CHU-YO voudrait saisir la présente occasion pour remercier et féliciter l’auteur pour son écrit qui vient une fois de plus rappeler la nécessité pour les usagers de fréquenter les lieux de culte construits au sein du CHU-YO, au lieu d’obstruer l’entrée d’un service de soins pendant leurs pratiques d’adoration.

A tout égard, cet écrit entre en droite ligne dans les actions de sensibilisation avec des fortunes diverses que l’établissement mène auprès des usagers qui parfois sont réticents à suivre les consignes même si celles-ci sont à leur propre avantage. Ainsi, depuis deux ou trois ans, le CHU-YO n’a cessé d’améliorer le cadre de séjour des usagers par l’aménagement des espaces «accompagnateurs», dotés de commodités tels des sièges, téléviseurs, ventilateurs, devant la Maternité, les Urgences traumatologiques, les Urgences médicales, la Neurologie et la Cardiologie.

Le hic est que ces espaces sont fréquemment «envahis», n’ayons pas peur des mots, par des individus qui ont transformé ces lieux en dortoirs pour ainsi dire alors qu’ils ne sont ni malades, ni accompagnateurs de patients, mais juste des gens «SDF ?» qui, les soirs, prennent d’assaut le CHU-YO pour dormir et disparaissent les matins. Or, dans un contexte de risque sécuritaire, chacun sait que les hôpitaux font partie des lieux sensibles. Inutile de dire que des risques d’infiltration de ces lieux ne sont pas à minimiser.

Au-delà de ce qui précède, l’envahissement d’un établissement de santé par des individus qui ne peuvent pas donner les raisons valables de leur présence a pour corollaire l’insalubrité, les vols de portefeuilles, de portables et autres objets de valeur des honnêtes et «pauvres» malades. Ainsi, la direction générale affichait une volonté et avait voulu, il y a de cela quelques mois, procéder à des contrôles et fouilles à certaines heures les nuits. Mais cette initiative n’a malheureusement pas prospéré du fait même de la résistance de certains usagers.

En tout état de cause, sans la coopération des usagers eux-mêmes, aucune initiative au profit des malades ne peut porter fruit. Et c’est souvent impuissant ou «le médecin après la mort» que le CHU-YO reçoit des plaintes d’usagers victimes d’actes de délinquance au sein des services de soins. Il est évident que si la direction générale s’avisait de faire descendre la police ou la gendarmerie pour effectuer des contrôles au sein de l’établissement, certains trouveraient à redire.

La direction générale sait donc gré à L’Observateur Paalga pour avoir mis le doigt sur une des problématiques de l’accompagnement dans nos hôpitaux, qui, il faut le reconnaître, exige tact, patience et persévérance au regard souvent de la sensibilité et la délicatesse de certaines questions.
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L`Observateur Paalga N° 8221 du 27/9/2012

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