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Insécurité : Simon Compaoré siffle la fin de la récréation
Publié le lundi 13 juin 2016  |  Sidwaya
Le
© Ministère par D.R
Le ministre d’Etat, ministre de l’Administration Territoriale et de la Sécurité Intérieure, Simon Compaoré, a séjourné à Sapouy (province du Ziro), le dimanche 8 mai 2016, pour échanger avec les groupes d’auto-défense ‘’Koglwéogo’’ de la localité




Le ministre de l’Administration territoriale, de la Décentralisation et de la Sécurité intérieure, Simon Compaoré a rencontré les forces vives de la région de l’Est, le samedi 11 juin 2016, à Fada N’Gourma. Il a promis de restaurer l’autorité de l’Etat dans cette partie orientale du pays, en proie à une insécurité permanente et à un incivisme croissant.

L’Etat sera ferme et force doit rester à la loi. C’est le message donné aux forces vives de la région de l’Est par le ministre de l’Administration territoriale, de la Décentralisation et de la Sécurité intérieure, Simon Compaoré, à l’occasion des échanges instaurés après l’installation du nouveau gouverneur de la région de l’Est. M. Compaoré a indiqué que l’Est constitue une région stratégique pour la sécurité et le développement au regard de ses énormes potentialités. Pour le ministre, le défi majeur, est la sécurité totale de cette partie du Burkina gangrénée par le grand banditisme depuis plusieurs années. «Dans les semaines à venir, nous allons agir pour qu’on sache que l’Etat existe. Les populations des villes et campagnes de l’Est doivent jouir pleinement des fruits de leurs efforts sans être inquiétées », a assuré le ministre en charge de la sécurité intérieure. De facto, il a mis en garde les partisans du moindre effort qui vivent sur le dos des populations. « Ceux qui écument la zone doivent savoir qu’on a les yeux ouverts. Nous ne sommes pas venus pour subir, mais pour agir. Cela va engager la mobilisation des forces de défense et de sécurité, de la logistique et des moyens. Les populations prises collectivement et individuellement doivent collaborer. La zone sera ratissée », a prévenu M. Compaoré. Il a demandé à la population de collaborer franchement avec les forces de défense et de sécurité par la mise à disposition d’informations précises afin de venir à bout du grand banditisme.

La défiance de l’autorité de l’Etat ne sera
pas tolérée

Le ministre Compaoré est également revenu sur le cas des Kogl-weogo. Il a répété que sa position reste claire comme l’eau de roche. « Les Kogl-weogo qui sont inscrits dans la logique d’initiative locale de sécurité et qui travaillent avec les forces de défense et de sécurité connaîtront un accompagnement du ministère», a-t-il assuré. Il s’est voulu aussi ferme : « plus question de prisons privées, de tortures, d’amendes. Il n’est plus question de fusils en bandoulière pour traverser des villes. Il n’y a pas deux républiques et n’y a qu’une seule et indivisible », a-t-il averti. Pour lui, il ne sera plus question de tolérer des actes de défiance de l’autorité de l’Etat et force doit rester à la loi. « L’Etat, c’est l’expression de la violence maîtrisée et contrôlée. Il est hors de question de céder ce pouvoir à qui que ce soit. On ne peut non plus tolérer des gens qui pendent des citoyens comme des chèvres dépecées. Tout cela doit prendre fin », a insisté l’orateur du jour. Dans cette logique de restauration de l’autorité de l’Etat il a annoncé le retour de la police nationale à Logobou, sur instruction du président du Faso. « Nous allons restaurer l’autorité de l’Etat à Logobou. Même à Ouagadougou, il y a la police. Ce n’est pas un patelin qui va empêcher la police d’y être », a sommé le chef du département de la sécurité intérieure. Après une rencontre à huis clos de plusieurs heures avec les forces de défense et de sécurité, il est allé rendre visite et encourager le reste de la troupe dans leurs casernes. « On reste ensemble, on combat ensemble et on gagne ensemble. La république compte sur vous », leur a-t-il dit. Il a mis en garde les brebis galeuses qui ternissent l’image des gendarmes et policiers. « Il n’y aura pas d’état d’âme pour celui qui sera pris la main dans le sac quel que soit le grade », a- t- il prévenu.


Moussa CONGO
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Sidwaya N° 7229 du 8/8/2012

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