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Burkina : un défenseur des droits de l’Homme nommé président de l’équipe chargée de rédiger la nouvelle Constitution
Publié le lundi 13 juin 2016  |  Xinhua
Présidentielle/législatives
© aOuaga.com par G.S
Présidentielle/législatives 2015 : les recommandations de la CODEL
Lundi 30 novembre 2015. Ouagadougou. Splendid hôtel. La Coordination des organisations de la société civile pour une observation domestiques des élections (CODEL) a animé une conférence de presse au cours de laquelle elle a livré les résultats de ses observations des élections couplées présidentielle/législatives du 29 novembre et formulé des recommandations. hoto : Me Halidou Ouédraogo, président de la CODEL




Halidou Ouédraogo, président d’honneur du Mouvement burkinabè des droits de l’Homme et des Peuples (MBDHP), et activiste de la société civile, a été nommé président de la Commission constitutionnelle devant rédiger un avant-projet de Constitution pour passer à une Vè République, a-t-on appris de source officielle.

"Monsieur Halidou Ouédraogo, Avocat, est nommé président de la Commission constitutionnelle", indique le compte rendu du Conseil des ministres.

Outre Me Ouédraogo, l’équipe est composée de l’enseignant de droit Luc Marius Ibriga, d’Achille Tapsoba du Congrès pour la Démocratie et le Progrès (CDP) et de Me Ambroise Farama de l’Union pour la Renaissance/Partis sankaristes, et d’autres personnalités politiques, culturelles et religieuses.

Cette commission constitutionnelle est chargée de proposer, dans un délai de 60 jours au plus, un avant-projet de Constitution pour le "passage à la cinquième République".

Le président nouvellement élu du Burkina Faso, Roch Marc Christian Kaboré avait prévenu que cette nouvelle Constitution aurait pour but de séparer les pouvoirs et d’éviter que le Président ne règne sur toutes les institutions du pays.

L’actuelle Constitution datant de juin 1991 est décriée par certains observateurs politiques qui estiment qu’elle accorde d’énormes pouvoirs au Chef de l’Etat.

Fin octobre 2014, l’ex-président Blaise Compaoré a été chassé du pouvoir, alors qu’il cherchait à modifier cette Constitution pour briguer un nouveau mandat.

Après la chute du régime Compaoré, le Conseil national de la transition (CNT) avait adopté un amendement constitutionnel verrouillant le nombre de mandats présidentiels.
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