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Des boulangers burkinabè marchent sur le ministère du travail à Ouagadougou
Publié le vendredi 10 juin 2016  |  Agence de Presse Africaine
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© Autre presse par DR
Au Burkina Faso, les boulangers se mettent en grève




Des boulangers burkinabè, à l’appel de la Fédération nationale des boulangers et pâtissiers du Burkina (FNBPB), ont organisé ce vendredi à Ouagadougou une marche de protestation en direction du ministère en charge du Travail et de la Sécurité sociale, a constaté APA sur place dans la capitale burkinabè.


Cette manifestation de colère s’inscrit dans le cadre de la grève de 72 heures des boulangers, entamée la veille, sur toute l’étendue du territoire national, en vue d’exiger le respect de la liberté syndicale et particulièrement, "la reprise des boulangers licenciés à Ouagadougou et à Bobo-Dioulasso pour fait de grève".

La marche qui a mobilisé des dizaines de personnes, a été marquée par la remise d’un exemplaire de leur plate-forme revendicative au ministre de la Fonction publique, du Travail et de la Sécurité sociale, représenté à l’occasion par le secrétaire général du ministère, Sinaré Koudbi.

Selon le secrétaire général de la FNBPB, Konomba Traoré, les boulangers et pâtissiers du Burkina Faso exigent surtout, "le respect de tous les protocoles d’accords signés par des employeurs des boulangeries, le respect des procédures en matière de règlement de conflits dans les boulangeries".

Ainsi, sur les pancartes et les banderoles, l’on pouvait lire, entre autres, "Les boulangers réclament la signature de leur convention", "Non à la violence contre les travailleurs des boulangeries", "Les patrons, respectez le code du travail", "Non aux atteintes à la liberté des boulangers".

Le SG du ministère en charge du Travail après avoir reçu la plate-forme revendicative des manifestants, a promis de le transmettre à qui de droit pour la suite à donner.

Pour leur part, les boulangers menacent d’aller à des actions plus vigoureuses si d’aventure, les autorités font la sourde oreille à leurs revendications.

"A l’issue de ces actions (grèves, marches), si les revendications ne sont pas satisfaites, la FNBPB se réserve le droit d’entreprendre toute autre action visant à l’atteinte de ses préoccupations qui sont justes et légitimes", a prévenu, Konomba Traoré.

La grève des boulangers a débuté, hier jeudi 9 juin à 6 heures et devrait prendre fin le dimanche 12 juin à 6 heures, a précisé le secrétaire général de la FNBPB.

Cet arrêt de travail des boulangers engendre des conséquences négatives chez les consommateurs et certains commerçants.

ALK/od/APA
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