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Interdiction de voyager faite à deux responsables du CDP : le parti veut connaître les griefs
Publié le vendredi 10 juin 2016  |  Partis Politiques
Municipales
© aOuaga.com par Séni Dabo
Municipales du 22 mai : le parti au pouvoir accusé de corruption électorale
Lundi 30 mai 2016. Ouagadougou. L`opposition politique regroupée autour de son chef de file a animé une conférence de presse au cours de laquelle elle a accusé le parti au pouvoir de corruption lors des élections municipales du 22 mai dernier. Photo : Achille Tapsoba, président par inérim du Congrès pour la démocratie et le progrès (CDP, ancien parti au pouvoir)




Ceci est un communiqué de presse du Congrès pour la démocratie et le progrès (CDP, ex-parti au pouvoir) relatif à l’interdiction faite récemment à deux de ses responsables de voyager.

Le samedi 04 juin 2016, les camarades Achille Marie Joseph TAPSOBA et Théodore Zambendé SAWADOGO, citoyens burkinabè, et respectivement président par intérim et secrétaire chargé de la trésorerie et du patrimoine du Congrès pour la Démocratie et le progrès (CDP) ont voulu se rendre en République de Côte d’Ivoire.
Pour ce faire, munis des documents requis, après avoir acquis leur titre de transport, ils ont accompli toutes les formalités requises en matière de voyages internationaux et embarqués dans l’avion.
C’est à bord de l’aéronef qu’ils ont été priés de descendre et de prendre attache avec le chef d’escale. Et celui-ci, en présence de quelques agents de la police aéroportuaire, d’annoncer à nos camarades qu’ils sont interdits de voyager sur ordre de la hiérarchie sans autres motifs. Laquelle hiérarchie dans sa réponse aux journalistes à Kaya a déclaré ceci « N’en faites pas un particularisme, dit-il. Nous sommes très branchés sur la sécurité des citoyens de notre pays. Toutes les informations que nous avons, vous ne les avez pas ». Le CDP exige de cette hiérarchie de savoir, en même temps que le peuple burkinabè, les griefs qui sont reprochés à ses responsables.
En somme, si ordre il y en a eu, ce n’était ni légal, ni légitime encore moins nécessaire. Il s’agit purement et simplement d’une violation flagrante de la liberté individuelle des citoyens.
En les ayant laissé embarquer pour ensuite aller les chercher dans l’avion, cela dénote, à suffisance, d’une volonté d’humilier.
Cette manière cavalière est encore une preuve éloquente du choix des autorités politiques nationales de bâillonner tout esprit de liberté.
Le peuple burkinabè et l’opinion internationale sont ainsi prévenus : au Burkina Faso, la liberté d’aller et de venir est désormais refusée aux opposants.
La Direction Politique Nationale du CDP remercie le peuple averti qui, par les médias, a dénoncé ce fait d’Etat policier et de confiscation des libertés et, partant, ces actes d’injustice. C’est ensemble, avec le peuple, que nous parviendrons à l’instauration d’un climat de paix et de réconciliation et de développement de notre cher pays dans le respect bien compris des valeurs et principes républicains.
Notre Parti dénonce avec la dernière énergie cet acharnement contre ses militants et dirigeants et invite le peuple burkinabè à rester vigilant et à défendre ses droits, sa liberté pour une société paisible où règne l’harmonie entre les populations.
Démocratie-Progrès-Justice

Le secrétaire à la communication, à l’information et à l’économie numérique

N.B : la titraille est du site


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