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L’abolition "définitive et irréversible" de la peine de mort souhaitée par des OSC burkinabè
Publié le jeudi 9 juin 2016  |  Agence de Presse Africaine




Neuf Organisations de la société civile (OSC) burkinabè plaident en faveur d’une "action citoyenne pour l’abolition définitive et irréversible de la peine de mort au Burkina Faso", a-t-on appris jeudi à Ouagadougou, à l’occasion du lancement d’un projet à ce sujet.

Les initiateurs du projet disent avoir enregistré "un retour inquiétant des condamnations à la peine capitale, lors des assises criminelles de 2015", malgré la souscription du Burkina Faso au moratoire abolissant la pratique.

Entres autres arguments, ils estiment que "la peine de mort est discriminatoire dans son application car bien souvent elle s’applique de manière disproportionnée aux personnes vulnérables".

De l’avis du porte-parole des 9 OSC, Urbain Yaméogo "l’ensemble des organisations engagées dans la coalition nationale contre la peine de mort, ont la conviction ferme que la peine de mort présente dans notre disposition juridique est anticonstitutionnelle".

Selon monsieur Yaméogo, par ailleurs, président du Centre d’information et de formation en matière de droits humains en Afrique (CIFDHA), l’application de la peine de mort est contraire à l’article 2 de la Constitution burkinabè qui consacre le caractère sacré de la vie.

"La peine de mort est une arme politique qu’on ne devrait pas laisser aux mains de nos dirigeants", note-t-il.

Et de souligner que ‘’le meilleur hommage que l’on puisse rendre à la Nation, en cette année 2016, déclarée +Année africaine des droits de l’homme, avec un accident particulier sur les droits des femmes+, est d’abolir définitivement la peine capitale.

Urbain Yaméogo a expliqué que la campagne "Action citoyenne pour l’abolition définitive et irréversible de la peine de mort au Burkina Faso", lancée ce jeudi et qui s’étale jusqu’en novembre 2016, entend relancer le débat et à sensibiliser l’opinion publique sur le sujet.

Pour les initiateurs, elle vise aussi à exhorter le Burkina Faso à ratifier le deuxième Protocole facultatif se rapportant au Pacte international relatif aux droits civils et politiques (PIDCP).

ALK/od/APA
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