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Lutte contre l’extrémisme violent: Simon Compaoré privilégie la prévention
Publié le jeudi 9 juin 2016  |  AIB
Administration
© aOuaga.com par Séni Dabo
Administration territoriale, décentralisation et sécurité intérieure : le ministre Simon Compaoré expose ses priorités
Jeudi 4 février 2016. Ouagadougou. Hôtel de ville. Le ministre d`Etat, ministre de l`Administration territoriale, de la Décentralisation et de la Sécurité intérieure, Simon Compaoré, a animé une conférence de presse pour exposer ses priorités




Ouagadougou-Les mesures répressives contre l’extrémisme violent ont montré leurs limites, et il faut maintenant opter pour des approches préventives, comme compléments dans la lutte pour l’éradication des causes du fléau, a préconisé jeudi, le ministre burkinabè de la Sécurité intérieure, Simon Compaoré.
«Face à l’extrémisme violent auquel sont confrontés les Etats africains, les gouvernants se doivent de développer des politiques inclusives basées sur la prévention», a déclaré Simon Compaoré, à l’ouverture, jeudi à Ouagadougou, d’un l’atelier sur la prévention de l’extrémisme violent au Burkina Faso et au Sahel.

Pour Simon Compaoré, les politiques longtemps basées sur la répression ont montré leurs limites. D’où la nécessité, selon lui, de mettre en place de manière progressive, des approches préventives comme un complément nécessaire pour lutter contre les causes sociales et institutionnelles de la criminalité et de l’extrémisme violent.
Au préalable, le ministre burkinabè a fait remarquer qu’avec la nouvelle ère d’urbanisation et de mondialisation, «nos pays génèrent et intensifient l’exclusion sociale, en refusant l’accès des pauvres, des femmes, des jeunes, des minorités et des groupes marginalisés aux avantages de la vie urbaine et à la justice».
De l’avis de Simon Compaoré, ces exclusions sociales sont souvent le lit de l’extrémisme, de la violence et de la criminalité, «les uns profitant des conditions et des mécontentements légitimes des autres pour développer des théories fondées sur l’apologie de la haine et de la violence».
Et le premier responsable en charge de la sécurité intérieure au Burkina Faso, de noter que ce phénomène tend à présenter un visage de plus en plus féminin.
Il a précisé que l’objectif de l’atelier sur «la lutte contre l’extrémisme violent et la promotion de la mobilisation communautaire en Afrique de l’ouest et au Sahel», est de partager l’expérience des uns et des autres en la matière.
La rencontre devrait permettre de mettre à jour l’étude intitulée: «Prévention de l’extrémisme violent au Burkina Faso: vers une résilience nationale dans un contexte d’insécurité régionale» et de réfléchir sur les mesures de lutte contre la radicalisation de l’extrémisme violent au Burkina Faso.
La réunion rassemble à Ouagadougou, des diplomates, des représentants des partenaires techniques et financiers (PTF), d’organisations internationales et interafricaines, d’Organisations de la société civile (OSC), des leaders d’opinions, etc. Elle est co-organisée par les gouvernements du Burkina Faso et du Danemark.
En rappel, le Burkina Faso, longtemps épargné du terrorisme qui croît dans le Sahel, a essuyé ces derniers temps, des attaques de postes de sécurité et un attentat terroriste en mi-janvier, ayant causé une trentaine de morts à Ouagadougou.
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