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Art et Culture

Culture: «danse l’Afrique Danse!» se déplace à Ouagadougou
Publié le jeudi 9 juin 2016  |  FasoZine
Culture:
© Autre presse par DR
Culture: «danse l’Afrique Danse!» se déplace à Ouagadougou




La 10e édition de la Triennale « Danse l’Afrique Danse !» se tiendra à Ouagadougou du 26 novembre au 3 décembre 2016 sous le signe de mémoire et transmission. Les grandes lignes de cet événement majeur de la danse panafricaine ont été dévoilées ce mercredi 8 juin 2016 à Ouagadougou au cours d’un point de presse animé par les coproducteurs de la manifestation.

Pour cette 10e édition qui se tient à Ouagadougou, L’Institut Français, structure pilote de « Danse l’Afrique Danse ! », a désigné deux maitres d’œuvre pour la conduite de ce festival dont le concept national est «L’Afrique danse à Ouagadougou ». Il s’agit du Centre de développement chorégraphique (CDC) « La Termitière » et l’Ecole de danse internationale Irène Tassembédo (EDIT).

Le choix du Burkina Faso et de ces deux centres de danse pour organiser cette triennale de la danse, selon les organisateurs, se veut « une reconnaissance de ce pays comme épicentre de la création chorégraphique contemporaine sur le continent et s’appuie sur l’ancrage dans ce pays de nombreuses actions de développement dans ce domaine (formation, création de spectacles, festivals) et sur leur impact international ».

Irène Tassembédo, chorégraphe burkinabè et fondateur de EDIT est la coordonatrice de l’événement tandis que Salia Sanou et Seydou Boro du CDC « La termitière » sont les directeurs artistiques.

« Placée sous le signe de la mémoire et de la transmission, la Triennale présentera plus d’une centaine de représentations dont la reprise par de jeunes chorégraphes de pièces chorégraphiques qui ont marqué l’histoire de « Danse l’Afrique Danse ! ». Plus de 400 artistes, administrateurs, techniciens, journalistes et professionnels de plus de 20 pays sont attendus à Ouagadougou » a indiqué Irène Tassembédo dans son propos liminaire.

Pour le porte-parole des directeurs artistiques, Salia Sanou, plusieurs activités majeures sont prévues durant les sept jours du festival. Il s’agit, entre autres, de spectacles professionnels et amateurs, d’actions populaires destinées au grand public, des tables rondes et conférences, des expositions photographiques, des projections de films documentaires sur les processus de création, de rencontres débats et des master-classes avec les chorégraphes invités et des résidences de création.

A en croire Salia Sanou, la programmation de la triennale sera orientée sur l’intensification de sa présence dans la ville dans une volonté d’élargissement du public.

Et pour lui la métropole de Ouagadougou avec sa population offre « une excellente opportunité pour proposer des performances artistiques en investissant quelques grandes places publiques, des terrains de sport, l’université ou encore des lieux festifs (maquis, dancing, boites) et des hôpitaux ».

A côté de la centaine de représentations de danse, le festival associera les autres formes d’art à savoir la musique, le cinéma et la photographie. La musique traditionnelle burkinabè et moderne sera également de la fête.

« Notre objectif est de faire danser toute la ville au son de la Triennale. Le but donc est de rendre cela à une manifestation très populaire pour nous faire connaitre davantage et dire à tous que la danse est un art qui est accessible et qu’elle n’est pas réservé à une élite » a précisé Irène Tassembédo.

Hugo Pourtout de l’Institut Français de Ouagadougou s’est dit convaincu de la réussite de l’événement par la ville de Ouagadougou. Aussi il n’a pas manqué de saluer le professionnalisme des trois maitres d’œuvre de ce festival qui contribuera à rehausser l’image de la Triennale.

Pour Djakaria Héma, représentant le ministre en charge de la Culture, son département ne ménagera aucun effort pour que se tienne dans les règles de l’art cette 10e édition de la Triennale. Il a dans la foulée annoncée un soutien financier et technique.

Notons que cet événement majeur de la danse qui se tient dans notre capitale s’inscrit dans le cadre du projet « Danse l’Afrique Danse ! » qui est une plateforme mise en œuvre par l’Institut Français dans le cadre de son programme Afrique et Caraïbes en créations. « Danse l’Afrique Danse ! » se veut un dispositif pour renforcer le dialogue avec les opérateurs les plus actifs du secteur de la danse sur le continent africain.

Dimitri Kaboré
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