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Ouagadougou : un comité de défense exige "le sursis à tout déguerpissement" des commerçants sur l’ancien site du marché de Toécin
Publié le jeudi 9 juin 2016  |  Alerte Info




La Coordination des Comité de Défense et de l’Approfondissement des Acquis de l’Insurrection populaire (CDAIP) de la ville de Ouagadougou exige "le suris à tout déguerpissement" des commerçants sur l’ancien site du marché de Toécin, a déclaré mercredi son président Salif Soudré, face à la presse.

La CDAIP exige "le sursis à tout déguerpissement des commerçants de l’ancien site (de Toécin Yaar, au Nord de Ouagadougou) tant que la commission ne trouve pas de places pour reloger les commerçants recensés non encore attributaires mais aussi pour les commerçants résidents non recensés en 2013", a demandé M. Soudré.

L’organisation de défense des intérêts des commerçants (CDAIP) réclame également une "résolution des doubles attributions de place sur le nouveau site, le remboursement des sommes injustement payées par les commerçants lors des différents recensements et un audit du projet de la gestion d’aménagement et d’attribution des hangars du nouveau site de Toécin Yaar", a-t-il ajouté.

Selon lui, des commerçants, occupants de "l’ancien site n’ont pas de place sur le nouveau marché" malgré un "surplus de 701 places", indiquant que chaque personne enregistrée a payé "1.000 Fcfa pour une boutique, 7.500 F pour un hangar et 3.000 F pour l’occupation d’une table".

Le nouveau site de Toécin Yaar compte "3.300 places aménagées, d’où un surplus de 701 par rapport aux 2.599 recensées", a précisé le président de la CDAIP qui "n’attend pas baisser les bras tant que leurs doléances ne seront pas satisfaites".

Début mars, Salif Diallo, président de la nouvelle équipe de l’Assemblée nationale, installée après l’élection du 29 novembre 2015 qui a mis un terme à la transition, a promis la mise en place d’une commission d’enquête parlementaire sur le foncier, à la suite de nombreuses gestions des maires décriées par les populations.



BBO
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