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Des parlementaires namibiens échangent avec Paul Kaba Thiéba
Publié le mercredi 8 juin 2016  |  Sidwaya
Margaret
© Autre presse par DR
Margaret Mensah Wiliams




La présidente de la Haute chambre du parlement namibien, Margaret Mensah-Williams, accompagnée d’une forte délégation, a été reçue en audience par le Premier ministre, Paul Kaba Thiéba, le mardi 7 juin 2016. Les deux personnalités ont discuté du renforcement de la coopération entre le Burkina Faso et la Namibie.

L’axe de coopération entre le Burkina Faso et la Namibie doit être renforcé dans plusieurs domaines. Telle est la conviction de la présidente de la Haute chambre du parlement namibien, Margaret Mensah-Williams. Reçue en audience par le chef du gouvernement, Paul Kaba Thiéba, le mardi 7 juin 2016, à Ouagadougou, la parlementaire namibienne a soutenu que les liens entre les deux pays doivent se consolider pour promouvoir «le développement économique, les échanges culturels et politiques». Au-delà du renforcement de la coopération entre la Namibie et le Burkina Faso au niveau gouvernemental et parlementaire, elle a affirmé qu’il faut envisager des perspectives d’échanges entre les hommes d’affaires des deux pays. «La coopération ne doit pas se limiter aux gouvernements et aux parlements. La possibilité du renforcement des infrastructures dans nos deux pays a été également au menu de nos échanges. Nous avons échangé sur la nécessité de développer les produits de l’agriculture et de l’élevage. Le Burkina Faso est un pays enclavé et nous pouvons développer les infrastructures pour mieux exporter ses produits», a-t-elle déclaré. Mme Margaret Mensah-Williams a laissé entendre que la Namibie produit massivement du poisson en conserve et ce serait une opportunité pour les gouvernements des deux pays de voir dans quelle mesure l’on pourrait exporter cette production au Burkina Faso. «J’ai été impressionnée hier lorsque j’ai visité une usine de transformation de coton. C’est un domaine qui nous intéresse aussi et nous sommes disposés à voir les possibilités qui peuvent nous être offertes afin d’importer les produits de cette transformation et créer des emplois», a souligné Mme Mensah-Williams. Pour elle, les pays africains sont riches et gagneraient à s’unir davantage pour tracer les véritables sillons du développement. L’audience a été l’occasion de transmettre une invitation au Premier ministre, Paul Kaba Thiéba, afin qu’il puisse effectuer une visite en Namibie.

Sur les ruines de l’Assemblée nationale

Après l’étape de la primature, la présidente de la Haute chambre du parlement namibien, Margaret Mensah-Williams a visité l’Assemblée nationale, brûlée lors de l’insurrection populaire des 30 et 31 octobre 2014. En compagnie du président de l’Assemblée nationale burkinabè, Salifou Diallo, elle a pu constater les ruines du parlement. La visite s’est achevée dans les locaux de la radio du parlement où Margaret Mensah-Williams et Salifou Diallo ont été les invités d’une émission spéciale. A cette occasion, la présidente de la Haute chambre du parlement namibien a remercié Salifou Diallo pour la grande hospitalité qui a été réservée à elle et à sa délégation. «Nos dirigeants doivent servir les intérêts du peuple et non les leurs. Je saisis cette opportunité pour féliciter le peuple burkinabè pour s’être levé pour la défense de la démocratie. Comme l’a dit récemment la présidente du Libéria, Hellen Johnson Sirleaf, l’Afrique n’est pas pauvre, mais c’est la manière dont elle est dirigée qui pose problème», a-t-elle dit sur les ondes de la radio du parlement. Tout en exprimant sa fierté à l’endroit du peuple burkinabè, elle a rendu un hommage aux victimes de l’insurrection populaire. Revenant sur son passage sur les ruines de l’Assemblée nationale, elle a émis ce commentaire : «Cela me rappelle la lutte dans mon pays, la Namibie, pour acquérir l’indépendance et le droit de vote. J’ai vu aussi la force et la détermination du peuple burkinabè pour sauver l’idéal démocratique. Cette place est désormais sacrée et la lutte doit continuer». Au cours de l’émission, elle a réitéré la nécessité pour les Africains de vaincre les barrières linguistiques pour bâtir une Afrique de paix et de stabilité, socle du développement.
A son tour, le président de l’Assemblée nationale, Salifou Diallo, a indiqué que la Namibie est un exemple pour l’Afrique d’autant plus qu’après la guerre de libération, la réconciliation nationale a permis d’instaurer un régime démocratique pluraliste où les femmes sont massivement représentées dans les instances dirigeantes. «Le pays connaît une gouvernance qui permet à tout le peuple de profiter des effets de la croissance. Il y a une justice sociale...», a-t-il précisé. Pour lui, le Burkina Faso post-insurrectionnel devrait s’inspirer de l’exemple namibien. Il a ajouté qu’au niveau de la coopération parlementaire, les deux pays parleront d’une seule voix dans les instances internationales pour promouvoir le leadership féminin en Afrique.


Karim BADOLO
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Sidwaya N° 7229 du 8/8/2012

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