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Burkina-Côte d’Ivoire: du mandat d’arrêt à la dénonciation
Publié le mercredi 8 juin 2016  |  FasoZine
Guillaume
© Autre presse par DR
Guillaume Kigbafori Soro,Président de l’Assemblée nationale ivoirienne.




En optant pour la «dénonciation», solution judiciaire qui consiste à laisser aux autorités ivoiriennes le soin de traduire ou pas Guillaume Soro devant ses juridictions dans l’affaire du putsch manqué de septembre 2015, la justice militaire burkinabè vient de faire un pas qualitatif dans le sens de l’apaisement du climat sociopolitique entre les deux pays.

Finie donc cette affaire de mandat d’arrêt international lancé fin décembre contre le président de l’Assemblée nationale ivoirienne, et qui n’a eu de cesse de pourrir les relations de coopération entre les deux pays voisins.

Même si la pilule n’a pas été facile à avaler par l’opinion publique burkinabè, la justice militaire a préféré cette voie à un bras de fer judiciaire. Si cette solution décrispe par ricochet les relations politiques jusque-là tendues entre les deux pays, tout en relançant la coopération économique, consacre-t-elle pour autant la paix des braves sur le plan judiciaire?

En renonçant au mandat d’arrêt, les autorités burkinabè n’attendent pas moins que leurs homologues ivoiriens règlent au mieux cette affaire, en préservant les formes. Ce qui suppose que Guillaume Soro n’est a priori pas blanchi pour sa présumée implication dans l’affaire du «coup d’Etat le plus bête du monde», qui a failli donner un coup d’arrêt à la transition en cours au pays des Hommes intègres.

Bark Biiga
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