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Affaire Soro : La justice burkinabè opte pour la procédure par dénonciation
Publié le mardi 7 juin 2016  |  AIB
Soro
© Autre presse par DR
Soro Guillaume, Président de l’Assemblée nationale ivoirienne
résident de l’Assemblée nationale ivoirienne .




Ouagadougou - La justice burkinabè ne lancera plus un mandat d’arrêt contre le président de l’Assemblé nationale Ivoirienne Guillaume Soro pour ses liens présumés avec les putschistes de septembre 2015. Elle va demander à la Côte d’Ivoire de juger son citoyen, a indiqué lundi le Commissaire du Gouvernement, Alioune Zanré.


«Au regard du caractère d’extranéité du sujet (Guillaume Soro) et les obstacles juridiques tels qu’aucun Etat n’extrade son national, les conventions bilatérales et multilatérales qui lient le Burkina et les autres (…) pays sur l’extradition contenu dans le code judiciaire, l’extradition n’est pas possible en matière d’infractions politiques ainsi que pour des infractions qui leur sont connexes, ainsi qu’en matière d’infractions militaires», a expliqué le Commandant Alioune Zanré.


M. Zanré qui s’exprimait au cours d’un point de presse, a indiqué que dans ce cas de figure, la justice burkinabè n’a plus de compétence dans ce dossier.

«Nous avons opté pour la procédure de dénonciation (et) nous attendons que la partie ivoirienne se saisisse de l’affaire afin de le (M. Soro) juger», a-t-il ajouté.

La justice militaire burkinabè avait lancé en décembre 2015, un mandat d’arrêt contre le président de l’Assemblée nationale ivoirienne Guillaume Soro, suspecté d’être de mèche avec des putschistes pro-Compaoré, défaits en fin septembre 2015.

L’affaire avait refroidi l’axe Ouaga-Abidjan, déjà en panne depuis l’exil en Côte d’Ivoire de l’ex président burkinabè Blaise Compaoré, chassé par la rue en octobre 2014.

Fin avril, la justice militaire burkinabè, évoquant des vices de forme, avait annulé tous les mandats d’arrêt émis dans le cadre du coup d’Etat déjoué du 16 septembre, dont celui contre M. Soro.

«Le juge d'instruction du dossier n'aurait pas demandé l'avis du Procureur avant d'émettre ce mandat d'arrêt d'où le vice de forme qui a motivé son annulation», avait justifié le Procureur général près la Cour de cassation, Armand Ouédraogo à la Télévision nationale du Burkina.

Agence d’Information du Burkina

rs/taa
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