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Burkina Faso : le principal parti d’opposition dénonce une "instrumentalisation de la justice" par le parti au pouvoi
Publié le mardi 7 juin 2016  |  Xinhua
Municipales
© aOuaga.com par Séni Dabo
Municipales du 22 mai : le parti au pouvoir accusé de corruption électorale
Lundi 30 mai 2016. Ouagadougou. L`opposition politique regroupée autour de son chef de file a animé une conférence de presse au cours de laquelle elle a accusé le parti au pouvoir de corruption lors des élections municipales du 22 mai dernier. Photo : Zéphirin Diabré, chef de file de l`opposition politique




L'Union pour le progrès et le changement (UPC, principale force d'opposition) a accusé, lundi, le Mouvement du peuple pour le progrès (MPP, au pouvoir) "d'instrumentaliser la justice" burkinabè, pour "protéger des intérêts insoupçonnés".

"On nage dans un flou artistique source de toutes les combines possibles, toute chose qui ne fait ni l'affaire des prévenus, ni celui du peuple burkinabè. Autrement, à cette allure, il ne serait pas du tout étonnant que l'on nous serve une farce judiciaire, pour protéger des intérêts insoupçonnés", a écrit l'UPC, dans un communiqué.
"C'est pour cela que notre parti exhorte vivement le gouvernement à mettre à la disposition de la justice tous les moyens dont elle a besoin pour que les procès se tiennent le plus vite possible, qu'il s'agisse des accusations de détournements ou du putsch du 16 septembre", poursuit le texte qui précise que "de tels procès permettront à tout le monde de dire sa vérité et le peuple sera situé".

Selon le parti politique de Zéphirin Diabré qui compte 33 députés au Parlement, des signaux doivent être données par le gouvernement dans le sens de la lutte contre l'impunité, la corruption et la mauvaise gouvernance électorale.
"La quête d'une nouvelle gouvernance fondée sur la transparence, l'intégrité, la probité, le sens de responsabilité et la reddition de compte, doit être poursuivie afin d'imprimer la marche à suivre aux autorités qui président aux destinées de la nation", a-t-il dit.

Selon l'UPC, des personnes arrêtées dans le cadre du putsch et pour des faits de malversations dans la gestion des deniers publics sous l'ancien régime, ont été libérées pour la plupart dans des conditions que "l'on ignore et sans que la moindre explication ne soit donnée au peuple".
"Si la justice est vraiment indépendante et gère les dossiers en toute indépendance, c'est le droit du peuple d'être informé sur les affaires d'importance capitale et pour lesquels il a payé de son sang", a-t-il soutenu. Fi
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