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Burkina: Des contre-expertises exigées par trois familles ralentissent le jugement du dossier Thomas Sankara
Publié le lundi 6 juin 2016  |  AIB
Thomas
© Autre presse par DR
Thomas Sankara, ex-président du Burkina-Faso




Ouagadougou - Des contre-expertises exigées par trois des familles concernées par le dossier de l’assassinat du capitaine Thomas Sankara, président du Faso (1983-1987), ont ralenti la procédure judiciaire dudit dossier, a déclaré le commissaire du gouvernement près du tribunal militaire de Ouagadougou, le commandant Allioun Zanré.

Selon le commandant Zaré qui a effectué sa première sortie face à la presse depuis sa nomination, le mois dernier, en tant que commissaire du gouvernement, ‘’ce dossier est pratiquement clos’’.

Il a précisé qu’un rapport d’expertise a été remis aux partis par le tribunal militaire.

‘’Trois familles concernées par le dossier, après avoir reçu l’expertise du tribunal, ont émis des réserves et demandé des contre-expertises’’, a expliqué le commissaire du gouvernement, ajoutant que ‘’le Tribunal militaire est en train de gérer cette exigence posée par ces familles’’.

De l’avis du commandant Zaré, s’il le faut, le gouvernement est même disposé à accompagner les veuves de ces familles pour effectuer les contre-expertises demandées.

L’animateur principal de la conférence de presse a indiqué qu’en prenant ses nouvelles fonctions, courant mai 2016, il a tout de suite procédé à une évaluation de la situation des procédures au niveau de la justice militaire.

Il a cité les quatre dossiers majeures dont le premier concerne ‘’le ministère public et les héritiers de feu Thomas Sankara contre X connu après Kafando Tousma dit Hyacinthe Kafando et 13 autres inculpés d’attentats, assassinat, recel de cadavre, complicité de ces infractions ou de faux en écriture publique ou authentique’’.

A l’entendre, sur les 13 inculpés, sept sont en détention préventive, quatre non détenus, deux recherchés (Kafando Hyacinthe et Compaoré Blaise).

Le capitaine Thomas Sankara, considéré comme le père de la Révolution burkinabè, a trouvé la mort le 15 octobre 1987, lors du coup d’Etat qui a conduit l’ex-président Blaise Compaoré au pouvoir.

Il a fallu la chute de Blaise Compaoré, suite à l’insurrection populaire de fin octobre 2014, pour que le dossier soit relancé durant la période de la Transition que le pays a traversé.

Agence d’Information du Burkina

A.K
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