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Burkina : Zida sera considéré comme un « déserteur » s’il ne rentre pas (Kaboré)
Publié le lundi 6 juin 2016  |  AIB
Bonne
© aOuaga.com par A.O
Bonne tenue des élections : le chef de l`Etat échange avec les gouverneurs
Lundi 9 novembre 2015. Ouagadougou. Salle des conférences de Ouaga 2000. Le président de la transition, président du Faso, Michel Kafando, a rencontré les gouverneurs de région et les hauts-commissaires de province pour rappeler la nécessaire neutralité de l`administration publique pour un bon déroulement du processus électoral. Photo : Yacouba Isaac Zida, Premier ministre




Ouagadougou - L’ex-Premier ministre burkinabè Yacouba Isaac Zida, dont l’autorisation d’absence a expiré depuis mi-février, sera considéré comme un « déserteur », s’il ne rentre pas au pays, a déclaré vendredi à Dakar, le président Burkinabè Roch Marc Christian Kaboré, devant ses compatriotes vivant au Sénégal.


Selon le président Kaboré dont les propos ont été rapportés par la presse sénégalaise (Lebloc Afrique), M. Zida, qui a été le premier ministre sous la transition, avait demandé une autorisation de deux semaines pour aller voir sa famille au Canada, et depuis le 17 février cette permission a expirée, « mais il n’est pas revenu ».


Au regard de cette situation, le président Kaboré, par ailleurs le ministre de la défense, a soutenu que M. Zida -qui a été promu au grade de général vers la fin de la transition- sera considéré comme un « déserteur », s’il ne rentre pas au pays.

« Je lui ai écrit une dernière lettre pour lui dire que s’il ne reprenait pas ses fonctions normalement, il sera considéré comme un déserteur », a-t-il soutenu.

Il déclare en outre avoir reçu une correspondance dans laquelle, M. Zida « demande qu’on le mette sous évacuation sanitaire ».


Se prononçant sur la nécessité de rendre compte de M. Zida, le président Burkinabè a déclaré que « lorsqu’il a fait la présidence (…) il s’est trouvé qu’il y avait des comptes (bancaires) à la présidence qui ont été clôturés le jour même de l’investiture du Président Kafando par lui (Zida) pour ouvrir un autre compte ».


« (…) Pendant que lui, il est au Premier ministère, il fait des chèques avec le DAF et le chef de cabinet militaire. Quelqu’un vient prendre les chèques, va prendre un sac (pour) prendre l’argent et va le déposer au Premier ministère », a-t-il expliqué.


« On ne peut pas jouer à cette imposture-là durant une année » et ne pas rendre compte, a-t-il prévenu.

« Si nous disons de nous rendre compte, c’est parce que nous sommes prêts à rendre compte quand nous aurons fini. C’est pareil. On ne le fait pas parce que c’est lui (Zida). Demain si je quitte et si on me prend en flagrant délit, c’est la même histoire », a-t-il justifié.

Depuis la fin de leur mandat, plusieurs membres du régime de la Transition, dont l’ex-premier ministre Yacouba Issac Zida, sont accusés de malversation et de corruption.


En avril dernier, sous la pression médiatique, M. Zida et son épouse avaient renoncé à des terrains acquis dans des conditions douteuses dans la zone huppée de Ouaga 2000.

Agence d’information du Burkina


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