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Béninois du Burkina: le «Nonvitcha» pour resserrer les liens de fraternité
Publié le vendredi 3 juin 2016  |  FasoZine
Béninois
© Autre presse par DR
Béninois du Burkina: le «Nonvitcha» pour resserrer les liens de fraternité




Le 28 mai 2016 marque la commémoration du 95è anniversaire de l’Association Nonvitcha. C’est une association des ressortissants de Grand-Popo et surtout des communautés Xwla et Xweda de cette localité du Bénin. Au Burkina Faso, l’évènement a été célébré par les ressortissants de cette communauté dans la ville capitale Ouagadougou ce samedi 27 mai 2016.

L’association Nonvitcha, ancêtre de toutes les associations des communautés béninoises, renvoie constamment et avec « fierté », à l’unité des communautés sœurs Xwla et Xweda originaires de Grand-Popo, ville touristique de la façade maritime du Bénin, située à mi-chemin entre Cotonou et Lomé, la capitale du Togo.

Cette association selon Eloge Houessou son président de la section Burkina Faso, vise à «entretenir et resserrer les liens naturels de fraternité et de solidarité qui unissent originellement les Xwla et les Xweda de toute obédience et de toute confession, de faire revivre les valeurs spirituelles, artistiques, folkloriques et historiques propres aux deux communautés sœurs, de définir et de réaliser un programme de développement économique social et culturel pouvant assurer un progrès réel de la population dans tous les secteurs».

La section Nonvitcha du Burkina Faso, créée à Ouagadougou le 25 novembre 2007, « s’emploie elle aussi et à sa petite échelle, à faire partager l’idéal Nonvitcha à savoir, la ferveur confraternelle autant que les sections actives dans plusieurs pays de l’UEMOA, de la CEDEAO, d’Europe, des Etats-Unis d’Amérique et du Canada », a affirmé M. Houessou.

Le président a rassuré ses compatriotes que « les volets du projet d’assistance et de solidarité seront maintenus, voir renforcés. En particulier, le volet prêt social sera revu à la hausse, en passant de 200 milles à 250 milles FCFA par membre demandeur ».

Dans une ambiance conviviale ponctuée par des prestations artistiques, Eloge Houessou et les siens se sont dit au-revoir sur cette note d’encouragement et d’espoir : «la vie n’est pas un long fleuve tranquille. Elle est souvent jalonnée de secousses. Les soubresauts endogènes et les pesanteurs peuvent exister à des moments donnés. Mais, courageusement et sans ménager aucun effort, il faudrait les surmonter et les dominer avec doigté et sagesse afin que les objectifs nobles de confraternité et de développement se réalisent pour le bonheur de nos populations ».

Abel Azonhandé
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