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Simon Compaoré à propos de l’attaque d’Intagom
Publié le jeudi 2 juin 2016  |  Sidwaya
Administration
© aOuaga.com par Séni Dabo
Administration territoriale, décentralisation et sécurité intérieure : le ministre Simon Compaoré expose ses priorités
Jeudi 4 février 2016. Ouagadougou. Hôtel de ville. Le ministre d`Etat, ministre de l`Administration territoriale, de la Décentralisation et de la Sécurité intérieure, Simon Compaoré, a animé une conférence de presse pour exposer ses priorités




Le commissariat de police d’Intagom (à une vingtaine de km de Tin-Akoff) a été attaqué par des individus non-identifiés, dans la nuit du mardi 31 mai au mercredi 1er juin 2016. Le bilan fait état de la mort de trois policiers. De retour du lieu du drame, le ministre en charge de la sécurité intérieure, Simon Compaoré, a rencontré la presse nationale le mercredi 1er juin 2016 à Ouagadougou.

Les assaillants, qui ont attaqué le poste de police d’Intagom (localité située à 25 km de Tin-Akoff), seraient au nombre de 5 à 10 personnes. Selon les premiers constats de la gendarmerie, ces personnes non encore identifiées auraient utilisé 5 motos, qu’ils ont d’abord laissées un peu plus loin avant de progresser pour commettre leur basse besogne. L’information a été donnée par le ministre de l’Administration territoriale, de la Décentralisation et de la Sécurité intérieure, Simon Compaoré dans l’après-midi du mercredi 1er juin 2016 à Ouagadougou, de retour d’une mission dans la localité d’Intagom. «Il y a très peu de personnes aux alentours du poste de police. Les zones d’habitation sont éloignées. De plus, la nature y est très hostile. Cela complique singulièrement la situation», a regretté le ministre d’Etat, Simon Compaoré. Celui-ci a donc plaidé pour une contribution citoyenne, une collaboration des populations dans le cadre de cette énième affaire d’attaque d’un poste de police. Selon lui, un «groupe», dont il a tu volontairement le nom, s’est dit disposé à collaborer avec les forces de défense et de sécurité. «C’est une bonne nouvelle. Nous pourrions peut être avoir dans les jours à venir des informations plus consistantes», s’est réjoui le ministre en charge de la sécurité. Pourquoi la sécurité n’a-t-elle pas été renforcée depuis l’attaque de Samorogouan ?, a demandé à brûle-pourpoint un journaliste. «Nous sommes confrontés à un phénomène rampant, à une guerre asymétrique. Vous avez beau prendre les dispositions, il se passera toujours quelque chose. Mais nous n’allons pas pour autant baisser les bras», a répondu le ministre en charge de la sécurité, quelque peu agacé. Des dispositions, foi de Simon Compaoré, sont prises pour renforcer les effectifs des forces de défense et de sécurité dans la zone. L’arrestation de 6 personnes par la gendarmerie nationale, le lundi 30 mai 2016 à Ouagadougou s’est invitée dans les échanges. Celles-ci auraient HÉBERGÉ et facilité l'action des auteurs de l'attentat de Ouagadougou du 15 janvier 2016 et seraient en liaison avec le cerveau des attentats, a commenté un confrère.
Lesdites arrestations, a insisté Simon Compaoré, sont étroitement liées à l’attaque terroriste du 15 janvier 2016 et non à l’attaque d’Intagom. L’échange d’informations avec nos collègues de la sous-région, a-t-il ajouté, a permis de faire des recoupements et de procéder à ces arrestations. «Quand ces interpellations seront efficaces, productives, nous vous tiendrons informés», a-t-il rassuré aux hommes de médias.


Aubin W. NANA
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Sidwaya N° 7229 du 8/8/2012

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