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Sidwaya N° 7263 du 28/9/2012

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Dégradation de la chaussée, quelques semaines après réfection
Publié le vendredi 28 septembre 2012   |  Sidwaya


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© Autre presse par DR
Une vue de la dégradation de la chaussée


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Le Ministère des Infrastructures et du Désenclavement (MID) a entrepris une visite de l’Avenue de la liberté, le mercredi 26 septembre 2012 à Ouagadougou pour constater son état de dégradation. L’objectif a été d’expliquer à la presse les causes de la défectuosité de la chaussée et d’exposer les solutions préconisées pour son réaménagement.

Inaugurée le 10 juillet 2012, l’Avenue de la liberté connaît un état de dégradation sur une distance de 300 mètres. Pour mieux expliquer les raisons d’une telle dégradation, le Ministère des Infrastructures et du Désenclavement (MID) a visité, le mercredi 26 septembre 2012, avec les hommes des médias, la partie abîmée de la voie. La distance endommagée, située dans les environs du marché Sankar-Yaaré, a été parcourue en présence des représentants de l’entreprise l’Africaine des travaux publics (ATP), qui a exécuté les travaux de bitumage et des membres du bureau d’étude chargé du suivi des travaux, Génie civil, transport, aménagement et hydraulique (GTAH). Selon le directeur des ouvrages d’art, Marcel Kabré, la visite de terrain a eu pour objectif de faire comprendre à la population, l’état de l’avenue et d’expliquer les solutions préconisées pour la réparer. Pour sa part, le chef de la mission de contrôle du bureau d’études GTAH, Eloi Somda, a expliqué que c’est la nappe phréatique et le système de drainage des eaux de la chaussée qui sont à l’origine de la dégradation d’une partie de l’avenue. Aux dires de M. Somda, la nappe phréatique est très proche de la surface de la terre dans la zone et est située entre 40 et 50 centimètres de profondeur : « La zone est poreuse à ce niveau. C’est ce qui fait que la nappe phréatique est remontée et il y a de l’eau un peu partout. Les caniveaux sont actuellement bouchés et le drainage devient impossible. L’eau n’est pas compressible et sa présence sur la chaussée a provoqué sans doute son affaissement ». Le système de drainage est défaillant à cause des caniveaux obstrués par du sable et des ordures ménagères, a expliqué le chef de la mission de contrôle de GTAH. Pour lui, la reprise des travaux de réaménagement va nécessiter la mise en place d’un système de drainage adéquat des eaux qui stagnent sur la chaussée. A la question de savoir si la responsabilité de l’entreprise qui a exécuté les travaux n’est pas en jeu, Eloi Somda a répondu par la négative. « Les travaux de contrôle ont été suivis rigoureusement en collaboration avec le Laboratoire national des bâtiments et travaux publics(LNBTP) », a-t-il ajouté. Et le directeur technique de l’ATP, Rachidi Elyes de préciser qu’avant les travaux de bitumage, l’endroit avait été purgé du mauvais sol jusqu’au substratum. Pour M. Elyes, en plus des difficultés d’évacuation de l’eau, le problème de surcharge des camions de transport au niveau du marché a contribué énormément à la dégradation de la chaussée. Comme solutions préconisées pour rétablir la chaussée, M. Somda a ajouté que l’endroit va être renforcé avec des blocs de granit, du gravier concassé et du sable. « Pour rendre efficace l’écoulement des eaux de la chaussée, un drain indépendant des caniveaux va être érigé », a laissé entendre le chef de la mission de contrôle de GTAH.
Le démarrage des travaux de reconstruction des 300 mètres de la voie endommagée est prévu pour la fin de la saison pluvieuse.

Karim BADOLO
Mouniratou SANFO
(Stagiaires)

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