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Putsch manqué : les avocats étrangers de Bassolé « ne sont pas remis en selle» (Bagoro)
Publié le mercredi 1 juin 2016  |  AIB
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© Ministère par DR
Le ministre des Affaires étrangères et de la Coopération régionale, Djibrill Bassolé, a représenté le Burkina, le 26 juillet 2014, à la rencontre du président français François Hollande avec les parents des victimes du crash du vol AH 5017 d`Air Algérie




Ouagadougou- Le collectif d’avocats étrangers de l’ex-chef de la diplomatie burkinabè Djibrill Bassolé, incarcéré dans le cadre du putsch manqué de septembre, « ne sont pas remis en selle », malgré une décision de la Cour de cassation, annulant une décision relative à leur éviction, a déclaré mardi le ministre en charge de la justice, Réné Bagoro.

Selon M. Bagoro, la Cour de cassation a pris une décision « qui ne met pas en circuit » (immédiatement) les avocats étrangers de Djibrill Bassolé.

Accusé d'être de connivence avec le général Gilbert Diendéré, présumé chef des putschistes, Djibrill Bassolé, ex chef de la diplomatie burkinabè avait été arrêté à son domicile à Ouagadougou avant d’être écroué.

Sa défense s’est toujours opposée à "l’éviction" de ses avocats étrangers par la justice militaire. Elle a obtenu gain de cause auprès de la Cour de cassation.

«La Chambre de contrôle avait refusé même que ces avocats puissent introduire des recours d’irrecevabilité. C’est cette décision qui a été remise en cause. Ça veut dire que la procédure au fond va se poursuivre. Contrairement à ce qu’on dit, on n’a pas remis ces avocats dans le jeu. Ça pourra arriver », a expliqué le ministre Bagoro.

Selon lui, dans la décision qui a été prise par la Cour de cassation, « il y a deux choses qu’il faut savoir : Lorsque les avocats étrangers sont venus se constituer, on a rejeté leur construction. Ils ont fait appel devant la Chambre de contrôle. Et les juges de la Chambre de contrôle ont dit que comme ils ne sont même pas admis, ils ne peuvent même pas venir devant la Chambre de contrôle. C’est cette décision que la Cour de cassation a remis en cause. Ça veut dire qu’on dit maintenant qu’ils ont le droit de se plaindre contrairement à ce que la Chambre de contrôle avait dit », a-t-il détaillé.

« Contrairement à ce qui se dit, c’est une victoire d’étape bien évidemment, mais ce n’est pas une décision qui les a remis en selle », a soutenu M. Bagoro.

Le 16 septembre 2015, des soldats proches de l’ancien président Blaise Compaoré ont perpétré un coup d’Etat sous la conduite du général Gilbert Diendéré. Après avoir renversé brièvement le régime de transition, ils seront défaits par une résistance populaire.

Hier lundi, le président du parti de M. Compaoré, Eddie Komboïgo, a bénéficié d’une liberté provisoire, alors qu’il était écroué depuis janvier pour son implication présumée dans le putsch déjoué.


dk-ndt/taa/ss
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