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Libération d’Eddie Komboïgo: pas de ‘’deal’’ entre le gouvernement et les anciens dignitaires (Bagoro)
Publié le mercredi 1 juin 2016  |  AIB
Présidence
© aOuaga.com par G.S
Présidence du Faso : le nouveau gouvernement prend contact avec le chef de l`Etat
Mercredi 13 janvier 2016. Ouagadougou. Présidence du Faso. Le nouveau gouvernement avec à sa tête le Premier ministre Paul Kaba Thièba a eu sa première prise de contact avec le chef de l`Etat Roch Marc Christian Kaboré. Photo : Réné Bagoro, ministre de la justice, des droits humains et de la promotion civique, garde des sceaux




Ouagadougou-La liberté provisoire accordée au président de l’ancien parti au pouvoir, Eddie Komboïgo, est de la responsabilité «d’une justice indépendante» et non d’un ‘’deal’’ entre le gouvernement et les anciens dignitaires, a clamé mardi le ministre de la Justice René Bagoro.

Selon la justice (militaire), toutes les personnes libérées (provisoirement dans le cadre du dossier du putsch déjoué de septembre 2015), le sont pour des raisons médicales, a indiqué Réné Bagoro lors d’un point de presse.

Hier lundi, le président du Congrès pour la démocratie et le progrès (CDP, ex parti au pouvoir), Eddie Komboïgo a bénéficié d’une liberté provisoire, alors qu’il était détenu depuis janvier pour son implication présumée dans le dossier du putsch.

Cette libération provisoire au même titre que celles de plusieurs autres dignitaires, a provoqué le courroux d’une partie de l’opinion nationale qui réclame justice pour la quinzaine de victimes civiles tuées lors de ce coup de force déjoué.

«Nous avons à assurer la sécurité du pays, et qu’au regard du rôle que certaines personnes ont joué par rapport à la déstabilisation du pays, ce n’est pas de gaieté de cœur que nous constatons que certaines personnes se retrouvent dehors», a déclaré Réné Bagoro.

«Autant il y a des procédures qui permettent de détenir quelqu’un, autant cette personne a la possibilité à tout moment, de demander sa mise en liberté provisoire, a-t-il souligné.

Selon lui, les gens ont tendance à mettre en cause le gouvernement, «soit pour dire qu’il y a une sorte de deal entre le gouvernement actuel et les anciens dignitaires du régime déchu, ou qu’il y aurait une interférence du régime dans le rendu des décisions» or «Il n’y a aucune volonté du gouvernement à faire tarder le dossier».

M. Bagoro qui précise que la justice a accordé ces libertés provisoires «en toute indépendance», a assuré que d’ici décembre, «le dossier du putsch sera bouclé car les procédures avancent».

On rappelle qu’en septembre 2015, des officiers proches du président Blaise Compaoré, chassé par la rue en octobre 2014, avaient tenté de s’emparer du pouvoir, après avoir séquestré le président de la Transition Michel Kafando et son Premier ministre Yacouba Isaac Zida.

Mais la résistance populaire et des colonnes de l’armée, venues des provinces ont mis en échec leur plan.



dk-taa/ndt


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