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Société burkinabè des fibres et textiles : les producteurs adhèrent à l’objectif 600 mille tonnes de coton
Publié le mercredi 1 juin 2016  |  Sidwaya
Wilfried
© Autre presse par DR
Wilfried Aimé Guillaume Sidbewindé Yaméogo ,nouveau directeur général de la SOFITEX.




La Société burkinabè des fibres et textiles (SOFITEX), a organisé une conférence de presse, le lundi 30 mai 2016 à Bobo-Dioulasso, pour faire le point des fora qu’elle a organisés dans le cadre du lancement de la campagne cotonnière. Les journalistes ont été informés des préoccupations des paysans et des dispositions prises par la Société, pour le succès de cette campagne 100% coton conventionnel.

Après la tournée de ses équipes dans les villages pour s’entretenir avec les producteurs de coton, la Société burkinabè des fibres et textiles (SOFITEX) a fait le point lors d’une conférence de presse, le lundi 30 mai 2016 à Bobo-Dioulasso. Il ressort que les préoccupations des « cotonculteurs » se résument, entre autres, à la mise en place à temps des intrants agricoles, la disponibilité à temps de la semence en quantité et en qualité, ainsi qu’à la mise à disposition à temps des insecticides. Pour résoudre ces préoccupations, la SOFITEX a décidé avec l’Union nationale des producteurs de coton du Burkina (UNPCB), de la mise en place d’un comité ad hoc tripartite (SOFITEX, UNPCB et partenaires financiers) qui va suivre et évaluer les actions. Selon la déclaration lue par le conseiller technique, Boubacar Seye, les producteurs ont marqué leur adhésion à l’objectif de production de 600 mille tonnes de coton graines consigné dans le plan d’actions. Déjà « 12 000 hectares de superficies complémentaires ont été enregistrés après l’annonce des prix », a-t-il indiqué. Les journalistes se sont intéressés à des aspects comme le retard de payement, la contribution de la SOFITEX à la mécanisation de l’agriculture, et la situation du partenariat avec Mosanto. Le Directeur général (DG) de la société, Wilfried Yaméogo, a rappelé aux journalistes que le partenariat entre sa structure et la firme américaine Mosanto, qui leur doit environ 48 milliards de francs CFA, n’est pas rompu. En ce qui concerne le retard de payement, le DG a fait savoir que la Société n’est pas encore en mesure de l’éviter. « Même si on avait des usines dans tous les villages, on ne pourrait pas échapper au retard de payement », a-t-il laissé entendre. Mais M. Yaméogo a informé que les dispositions sont prises pour que le coton soit égrainé avant la saison pluvieuse, ce qui va permettre le payement. Dans le domaine de la mécanisation, le premier responsable de la Société a indiqué que déjà 76% des producteurs utilisent des charrues, et seulement 1% des tracteurs. Cependant, il a laissé entendre que dans cette même semaine, les banques se concerteront pour voir comment se fera l’accompagnement des producteurs pour l’acquisition de matériels agricoles.

Danoaga Dominique DIAPPA
domingo.diappa@gmail.com
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