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Putsch manqué de septembre 2015 : Eddie Komboïgo, en liberté provisoire
Publié le mardi 31 mai 2016  |  Sidwaya
Eddie
© Autre presse par DR
Eddie Komboigo, président du CDP




A la suite de la liberté provisoire accordée, hier lundi 30 mai 2016 au président du Congrès pour la démocratie et le progrès (CDP), Eddie Komboïgo, Sidwaya a recueilli les propos d’Achille Tapsoba, président par intérim dudit parti.

Après quatre mois de détention provisoire à la Maison d’arrêt et de correction de l’armée (MACA), le président du Congrès pour la démocratie et le progrès (CDP), Eddie Komboïgo, a retrouvé la liberté provisoire, le lundi 30 mai 2016. M. Komboïgo avait été arrêté dans le cadre de l’enquête sur le putsch manqué du 16 septembre 2015. Sidwaya a recueilli la réaction à chaud du président par intérim du parti, Achille Tapsoba. Joint au téléphone M. Tapsoba nous a confirmé l’information. « Nous avons été informé ce matin de sa libération. Mais, je n’ai pas encore eu l’opportunité de le voir », a indiqué M. Tapsoba. Quelle est votre réaction à chaud après cette libération ? Le président par intérim du CDP a salué sa remise en liberté provisoire. Mais, il a déploré cette détention qui, de son point de vue, est « illégale et arbitraire ». « Comme toute détention arbitraire, nous ne cesserons de déplorer cette situation qui entache un peu l’image de notre justice », a-t-il indiqué. A l’en croire, le président du CDP, dès son retour au Burkina Faso, a été incarcéré sans avoir été auditionné et cela pendant des mois. Pour lui, il ne suffit pas de le libérer, mais il faut qu’on dise pourquoi, il a été incarcéré avant de dire pourquoi, il a été libéré. M. Tapsoba, liberté est un signe d’apaisement social, « Si c’est un signe d’apaisement social. C’est qu’il y a beaucoup à faire », a-t-il rétorqué. Selon lui, il faut qu’il y ait une communication qui le montre, sinon, cela vient dire qu’il y a autre chose et que c’est pour d’autres raisons qu’on l’a libéré. Il a souhaité voir au Burkina Faso une justice régalienne qui « joue pleinement son rôle pour tous et qui reconnait l’égalité de tous ». Son souhait, a-t-il ajouté, est que « l’arbitraire soit banni des procédures judiciaires et que la justice se fonde sur le droit, rien que sur le droit et non sur des considérations politiques ».

Boudayinga J-M THIENON
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