Première session ordinaire de l’AN : 40 questions écrites et 19 lois votées

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Publié le mardi 31 mai 2016 | Sidwaya

© Assemblée Nationale par Paulin Piga N`Do
Assemblée nationale : rideaux sur la première session ordinaire de l`année
Lundi 30 mai 2016. Ouagadougou. Le président de l`Assemblée nationale, Salif Diallo, a tiré les rideaux sur la première session ordinaire de l`année 2016 de l`institution au cours d`une cérémonie à laquelle a assisté le Premier ministre Paul Kaba Thièba

Les élus nationaux de la 7e législature du Burkina Faso ont clos les activités parlementaires de leur première session ordinaire, le lundi 30 mai 2016 à Ouagadougou. Le bilan est jugé positif, mais les députés pourraient légiférer à nouveau sur une deuxième loi de finance rectificative en session extraordinaire dans les jours à venir.

Le président de l’Assemblée nationale a rangé momentanément son « marteau ». En effet, Salifou Diallo a sonné la fin de la première session ordinaire de la 7e législature, le lundi 30 mai 2016 à Ouagadougou. Les parlementaires burkinabè, avant d’aller en vacances, ont rendu COMPTE DEleurs activités au peuple. Le bilan dans sa globalité est jugé reluisant. Durant la première session parlementaire ouverte le 2 mars 2016, les élus nationaux ont travaillé d’arrache-pied pour consentir l’impôt, voter les lois et contrôler l’action gouvernementale. Au cours de cette première session, les parlementaires ont voté 19 lois et pris quatre résolutions. Cette session a également connu l’inscription de 17 questions orales dont quatre avec débats. Aussi, 40 questions écrites ont été transmises au gouvernement par les députés. De quoi satisfaire les représentants du peuple. Selon le président de l’Assemblée nationale, Salifou Diallo, une session extraordinaire se rapportant à une future loi rectificative des finances pourrait voir le jour d’ici à fin juillet. Il a expliqué que pendant que la première loi rectificative sur le budget 2016 de l’Etat était en traitement, des "recettes nouvelles ont fait leurs apparitions" obligeant ainsi le gouvernement à envisager une fois de plus un autre texte sur la finance publique afin de rationaliser davantage les charges courantes de l’administration. « Avant la reprise en septembre, les députés seront conviés pour une plénière pour accélérer la mise en place du programme du gouvernement », a affirmé Salifou Diallo. Si l’activité parlementaire est dite satisfaisante, il n’en demeure pas moins que les députés doivent rechercher la perfection. C’est dans ce contexte que le président de l’Assemblée a précisé que les défis du moment sont essentiellement liés à la formation des députés, afin de permettre à ces derniers de maîtriser à la perfection, les outils et les missions à eux confiées. Aussi sur le plan du contrôle de l’action gouvernementale, le président Diallo a indiqué que deux commissions d’enquête sont mises en place pour investiguer sur le foncier rural et les ressources minières au Burkina Faso. Sur le plan diplomatique, les députés ont bénéficié de stages et autres séances de travaux auprès de structures interparlementaires en Afrique et dans le monde. Au niveau national, les élus ont félicité le gouvernement pour le renforcement de la démocratie et la liberté des citoyens. Mais ils l’ont appelé à disposer d’un arsenal juridique contre l’incivisme. "Il ne faut pas confondre liberté et libertinage. Il faut rétablir l’autorité de l’Etat et mettre aux pas ceux qui sont inciviques", a martelé Salifou Diallo. Pour le député de l’Union pour le progrès et le changement (UPC), Tini Bonzi, la session a été très bien meublée. Pour lui plusieurs activités, en marge du vote des lois, ont été menées avec succès par les élus du peuple. Il a rassuré qu’avec les différents groupes parlementaires, les plénières se sont toujours déroulées dans une ambiance bon enfant.

Wanlé Gérard COULIBALY
gerard_coul@yahoo.fr