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Enseignement primaire catholique: L’Eglise appelle l’Etat au respect à temps «des clauses budgétaires»
Publié le samedi 28 mai 2016  |  AIB
Réconciliation
© aOuaga.com par Séni Dabo
Réconciliation et réformes : la commission nationale présente son rapport général
Lundi 14 septembre 2015. Ouagadougou. Le président de la Commission de la réconciliation nationale et des réformes (CRNR), Mgr Paul Ouédraogo, a animé une conférence de presse pour présenter son rapport général préalablement remis au Premier ministre




Ouagadougou - L’Eglise catholique qui accueille depuis 2009 dans ses écoles primaires, des élèves affectés par l’Etat, a appelé vendredi au respect «dans les délais utiles, des clauses budgétaires».

«Le tout n’est pas de donner quelque chose que vous avez promis, il faut pouvoir le donner dans les délais utiles, puisque qu’il y a certaines charges notamment les salaires qui sont incompressibles», a affirmé vendredi le président de la conférence épiscopale du Burkina Mgr Paul Ouédraogo.

L’Archevêque de Bobo-Dioulasso qui s’exprimait à l’issue d’une audience avec le chef de l’Etat, Roch Marc Christian Kaboré, faisait allusion à l’exécution «des clauses budgétaires» de la convention qui lie depuis 2009 l’enseignement catholique à l’Etat burkinabè.

Selon Mgr Paul Ouédraogo, il s’est agi de voir avec le président Kaboré, comment exécuter «dans les délais utiles» les engagements de chaque partie prenante, notamment au niveau des «clauses budgétaires, (où) il y a toujours des difficultés (et) quelques fois des retards».

Les écoles primaires catholiques ont été reprises par l’Etat entre 1969 et 1999 avant d’être rétrocédées à l’Eglise catholique.

Avec la convention de 2009, l’Eglise s’est engagée, entre autres, à recevoir dans ses écoles primaires des élèves affectés par l’Etat et à réduire ses frais de scolarité dans les zones rurales et semi-rurales.

En retour, le gouvernement s’est engagé, entre autres, à apporter une contribution financière pour assurer l’équilibre budgétaire de l’enseignement catholique et à aligner les salaires de ses enseignants sur ceux du public.

L’Union nationale des établissements d’enseignement privés laïcs (UNEEP-L) a confié hier jeudi à Burkina24, que l’Etat lui doit 1,4 milliard de FCFA au titre des frais de scolarités des années scolaires 2014-2015 et 2015-2016.

Agence d’Information du Burkina
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