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Innocent Belemtougri: «Le SEMICA 2016, c’est la sécurité à 100%»
Publié le mercredi 25 mai 2016  |  FasoZine
3e
© Le Reporter par Aimé Nabaloum
3e SEMICA : c`est parti pour 3 jours d`échanges et d`exposition
Jeudi 29 mai 2014. Centre commercial Laico Ouaga 2000. Le ministre des Mines et de l`Energie, Lamoussa Salif Kaboré, a officiellement donné le coup d`envoi du 3e Salon international de l`énergie, des mines et des carrières (SEMICA) qui se tient jusqu`au 31 mai sous le thème "Contribution du secteur minier à l`émergence des Etats de la CEDEAO : état des lieux et perspectives". Photo : Innocent Belemtougri, commissaire général du SEMICA




Du jeudi 26 au samedi 28 mai 2016 se tient à Ouagadougou, la 5è édition du Salon international de l’énergie, des mines et des carrières (SEMICA). Le comité d’organisation du SEMICA 2016 (qui est placé cette année sous le thème: « Transition énergétique sur la RSE dans les entreprises minières en Afrique »), dit être fin prêt pour accueillir les participants. A J-1 de l’évènement, le président du SEMICA, Innocent Belemtougri à travers cette interview, revient ici sur les grandes lignes et les innovations majeures de cette édition 2016.


Fasozine: quel est l’état d’avancement de l’organisation du SEMICA 2016 à J-1?

Innocent Belemtougri: Je voudrais d’abord remercier toute l’équipe d’organisation qui s’est mobilisée pour la tenue effective de cet évènement. Et aussi aux autorités du Burkina Faso et à tout le peuple burkinabè qui réserve chaque année un accueil chaleureux et particulier à tous les participants nationaux et internationaux du SEMICA. Le SEMICA 2016 se tiendra du jeudi 26 au samedi 28 mai au Centre international de conférence de Ouaga 2000. A J-1, les stands sont montés depuis quelques jours, les salles de conférence et des ateliers et d’échanges «B to B» sont complètement aménagés pour accueillir les participants.

Quelle sera la particularité de cette édition?

Le SEMICA 2016 est dans son format traditionnel de réunir plusieurs activités pluridisciplinaires comme les conférences, les rencontres d’affaires, les expositions. Mais 2016 a été un gros défi en termes d’organisation du fait de la rareté des ressources due à la situation économique de l’Afrique de l’Ouest en général, et du Burkina Faso en particulier. L’édition 2016 a la particularité également de traiter des questions extrêmement pointues et d’actualité comme la transition énergétique qui est une nécessité absolue pour le développement de l’Afrique en termes de mixte énergétique obligatoire que nous devons opérer dans les différentes économies des pays africains. Traiter aussi de la responsabilité sociale des entreprises minières qui opèrent en Afrique est une grosse particularité parce que les échanges qu’il y aura seront assez directs et francs et c’est de ces échanges que nous espérons voir se dessiner des solutions pour le développement du continent africain. Toutes les parties prenantes viendront exposer leur point de vue et je pense que, des échanges, sortiront des points communs, et des points de convergence qui permettront aux uns et aux autres de regarder dans la même direction.

Comment va se faire concrètement cette innovation qui consiste à faire vivre au monde entier en temps réel le SEMICA 2016 ?

Le SEMICA se fait fort d’innover chaque année. La manifestation se tient physiquement au Burkina Faso mais va rayonner à travers le monde entier. Nous avons prévu de permettre au monde entier de participer aux conférences ou de les suivre sur en direct sur Internet à travers un «Live streaming» dès l’ouverture des conférences. Nous invitons les uns et les autres à se connecter sur www.semica.net à partir de l’ouverture de nos conférences.

A quoi servent les différentes conférences ?
La crédibilité du SEMICA s’est construite sur la pertinence des thématiques qui y sont abordées, sur la qualité des personnes qui y participent et sur la régularité de sa tenue. Donc les thématiques que nous abordons intéressent plus d’un et c’est l’intérêt manifeste sur les thématiques que nous proposons qui fait que le SEMICA se tient régulièrement et draine un peu plus de monde à chaque édition. Si vous prenez diverses questions qui touchent le développement du continent africain telles que l’énergie, la responsabilité sociale des entreprises minières, l’eau, la restauration des sites, le rôle qu’il faut attribuer aux gouvernants et aux entreprises privées pour le bon développement du secteur minier, ce sont des questions hautement d’actualité et qui intéressent les populations. Donc c’est pour nous une tentative d’apporter des solutions. Nous abordons donc des questions de fond et qui impactent directement et améliorent positivement le vécu quotidien des populations si elles sont résolues.

Y a-t-il des dispositions sécuritaires particulières qui ont été prise?

Le SEMICA 2016, c’est tolérance zéro à l’insécurité. C’est la sécurité à 100%. Nous avons voulu une manifestation professionnelle avec une fluidité de mouvements pour les uns et les autres mais aussi une manifestation qui va débuter et qui va se terminer en toute quiétude pour les participants. Donc les dispositions ont été prises avec les forces de défense et de sécurité nationales et avec des apports sécuritaires du secteur privé afin de sécuriser le plus possible le site.

Qui vient au SEMICA 2016 ?

Le SEMICA 2016, c’est environ 3 000 participants attendus, des acteurs gouvernementaux, des PDG d’entreprises, des acteurs de la société civile, des exposants, des visiteurs etc.

Propos recueillis par Abel Azonhandé
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