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Burkina : la Banque mondiale appelée à alléger ses conditions de prêts
Publié le mercredi 25 mai 2016  |  AIB
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© Autre presse par Emmanuel Tapsoba
Les députés ont adopté le 19 avril 2016 par 59 voix pour, 16 contre et 38 abstentions la loi de finances rectificative du budget de l`Etat, gestion 2016. Photo : Salif Diallo, président de l`Assemblée nationale




Ouagadougou - Le président de l’Assemblée nationale du Burkina Faso, Salifou Diallo, a invité mardi, la Banque mondiale à alléger ses conditions de prêts et d’augmenter le volume de son portefeuille au profit de son pays, en vue d’accélérer la mise œuvre de ses projets et programmes.

M. Diallo qui s’exprimait à l’ouverture d’une session de formation sur le contrôle des finances publiques au profit des parlementaires a dit également compter sur l’institution financière internationale pour lever les obstacles qui bloquent la mise en œuvre des projets et programmes des Etats.

Le président de l’Assemblée a saisi l’occasion pour saluer la Banque mondiale pour l’importance du portefeuille alloué au Burkina qui se chiffre à un milliard de dollars.

Il a, en outre, loué les efforts de l’institution financière pour la tenue de cette formation du renforcement des capacités des parlementaires sur le contrôle des finances publiques sous le thème : "Parlementaire et développement, le contrôle et la surveillance des finances publiques".

Pour M. Diallo, cette formation revêt une importance capitale car elle va «permettre au parlement de bien apprécier et adopter le budget, d’en contrôler l’exécution et d’approuver les comptes annuels».

« Quand un député n’a pas les moyens intellectuels et techniques pour apprécier le budget, le contrôle de l’action gouvernementale peut s’avérer difficile par la suite », a-t-il noté.

Pour sa part, le représentant de la Banque mondiale, Cheick Kanté, a soutenu que « le contrôle du budget des finances publiques est un aspect très important dans le développement d’un pays », justifiant l’accompagnement de son institution au parlement burkinabè, afin qu’il puisse mieux exercer ses fonctions.

Trois jours durant, les députés Burkinabè prendront connaissance, entre autres, du rôle du parlement dans la préparation, le vote, l’exécution et le contrôle du budget ; l’examen parlementaire des rapports d’audit et le rôle du député dans la conception et la mise en œuvre des projets financés par la Banque mondiale.

A l’issue de la formation, selon M. Kanté, les participants se rendront sur le terrain pour constater si les budgets qu’ils ont approuvés et votés atteignent les bénéficiaires finaux.

Agence d’Information du Burkina
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