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Policier tué en circulation : le meurtrier identifié mais toujours en cavale (Simon Compaoré)
Publié le lundi 23 mai 2016  |  AIB
Incendies
© aOuaga.com par Séni Dabo
Incendies de commerces à Ouaga : les éclairages du ministre en charge de la sécurité intérieure
Mardi 1er mars 2016. Ouagadougou. Le ministre de l`Administration territoriale, de la Décentralisation et de la Sécurité intérieure, Simon Compaoré, a échangé avec des journalistes sur les derniers incendies au marché 14 yaar et le long du mur du ministère en charge de l`environnement




Ouagadougou- Le motocycliste qui a volontairement percuté le 10 mai dernier, un jeune policier qui a succombé quelques jours après à ses blessures, est « connu », mais «se cache», a déclaré lundi à la presse, le ministre burkinabè en charge de la Sécurité intérieure, Simon Compaoré.

Depuis le 10 mai, des investigations menées ont permis selon M. Compaoré d’identifier l’auteur de l’accident.

« L’auteur est connu, mais il se cache », a-t-il lancé ajoutant que des mesures sont en cours pour l’appréhender.

Le 13 mai dernier, un jeune policier du nom de Rasmané Doussoungou renversé volontairement trois jours plus tôt par un motocycliste (toujours en fuite), alors qu’il était en mission de régulation routière, avait succombé à ses blessures.

« On a su là où il habitait (…) mais il a changé de domicile. S’il nous entend, il faut qu’il se rende si non, nous serons obligés de publier ses photos », a menacé le ministre qui a, en outre, rassuré qu’il ne s’agit pas d’un « dossier classé ».

« Nous allons le retrouver coute que coute », a-t-il martelé.

Dans les grandes villes du Burkina Faso, les règles élémentaires de circulation sont de plus en plus violées, en dépit des graves accidents et des campagnes de sensibilisation.

A cela s’ajoute la montée de l’incivisme qui a mis à rude épreuve l’autorité de l’Etat depuis un certain temps.

Mi-avril, des élèves du CEG de Nagaré (Logobou) ont déchiré le drapeau national avant d’incendier des biens appartenant à leurs professeurs pour défendre l’un des leurs qui a eu des bisbilles avec son professeur de maths.

En février, des élèves de Diapaga (Est) ont saccagé des infrastructures judiciaires pour exiger la libération d’un des leurs, accusé d’avoir abusé d’une mineure. Mi-mai, trois enseignants du Lycée départemental de Gounghin (25km de Koupéla, Centre-est)) ont vu leurs mobylettes incendiées par un groupe d’élèves qui ont également endommagé portes et fenêtres par des jets de «gros cailloux».

Selon le ministre Compaoré, les coupables de ces actes seront retrouvés et punis à la hauteur de leurs forfaits.

Du reste, a-t-il annoncé, une rencontre nationale sur le phénomène de l’incivisme se tiendra le 3 juin prochain à Ouagadougou. Cette rencontre réunira autour d’une même table, gouverneurs, chefs coutumiers et religieux, personnes ressources et autres spécialistes de la question, a-t-il souligné.

« Il est demandé aux uns et aux autres qui ont des propositions de nous les faire parvenir », a plaidé le ministre de la Sécurité.



ndt/
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