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Koglweogo tués dans la Sissili: «à quelque chose malheur est bon» (Simon Compaoré)
Publié le lundi 23 mai 2016  |  AIB
Administration
© aOuaga.com par Séni Dabo
Administration territoriale, décentralisation et sécurité intérieure : le ministre Simon Compaoré expose ses priorités
Jeudi 4 février 2016. Ouagadougou. Hôtel de ville. Le ministre d`Etat, ministre de l`Administration territoriale, de la Décentralisation et de la Sécurité intérieure, Simon Compaoré, a animé une conférence de presse pour exposer ses priorités




Ouagadougou- «A quelque chose malheur est bon», a réagi lundi le ministre de la sécurité Simon Compaoré, après la mort de deux combattants du groupe d’auto-défense Koglweogo à Silly (Sissili) lors d’un affrontement jeudi avec des bandits.

«A quelque chose malheur est bon. Ce qui veut dire que ces unités locales de sécurité (Koglweogo) doivent (et) ont besoin de travailler avec les forces de défense et de sécurité et que le dernier mot revient au forces de défense et de sécurité», a déclaré M. Compaoré.

Selon lui, les Koglweogo doivent travailler en collaboration avec les forces de défense et de sécurité car le plus souvent les bandits sont lourdement armés.

Des combats avait opposé jeudi après-midi à Silly (Sissili, Centre-ouest), des Koglweogo (groupe d’auto défense) à six bandits de grands chemins.

«Deux Koglweogo ont été mortellement atteints et 24 de leurs engins incendiés », avait affirmé vendredi à l’AIB une source policière, sous couvert d’anonymat.

«Ils (koglwéogo) nous ont appelés. Ils avaient besoin d’un appui, mais nos forces de défense et sécurité n’ont pas pu détecter l’endroit à temps», a dit M. Compaoré.

Les comités Koglweogo ont été créés par des populations rurales exaspérées par la montée du grand banditisme et pour suppléer l’absence des forces de l’ordre dans certaines zones reculées.

Cependant, la brutalité de leurs méthodes a souvent suscité de vives inquiétudes au sein d’une partie de l’opinion publique et des défenseurs des droits humains.



ndt/taa
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