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Cours de solidarité de Gounghin et de Paspanga
Publié le lundi 23 mai 2016  |  Sidwaya
Présidence
© aOuaga.com par G.S
Présidence du Faso : le nouveau gouvernement prend contact avec le chef de l`Etat
Mercredi 13 janvier 2016. Ouagadougou. Présidence du Faso. Le nouveau gouvernement avec à sa tête le Premier ministre Paul Kaba Thièba a eu sa première prise de contact avec le chef de l`Etat Roch Marc Christian Kaboré. Photo : Mme Yvette Dembelé, secrétaire d’Etat auprès du ministre de la femme, de la solidarité nationale et de la famille chargée des affaires sociales, des personnes vivant avec un handicap et de la lutte contre l’exclusion




La secrétaire d’Etat chargée des Affaires sociales, des Personnes vivant avec un handicap et de la lutte contre l’Exclusion, Yvette Dembélé a visité, les cours de solidarité de Gounghin et de Paspanga de Ouagadougou, le mercredi 18 mai 2016.

Les cours de solidarité de Gounghin (secteur n°26) et de Paspanga (secteur n°3 de Ouagadougou) qui accueillent des personnes vivant avec des handicaps de tout genre et exclues de la société font face à d’énormes difficultés. C’est le constat fait par la secrétaire d’Etat chargée des affaires sociales, des personnes vivant avec un handicap et de la lutte contre l’exclusion, Yvette Dembélé, lors de sa visite dans lesdites structures, le mercredi 18 mai 2016. « Nous sommes venus toucher du doigt les réalités que vivent les pensionnaires des deux cours de solidarité », a-t-elle relevé. Puis d’ajouter qu’« il est difficile de s’attaquer à des problèmes dont on n’en a pas réellement connaissance». A en croire l’administratrice des affaires sociales et responsable des deux cours de solidarité, Haoua Ouattara, les difficultés sont communes aux deux structures et sont de toutes sortes. Tout d’abord, elle a mentionné le problème d’hébergement. « Nous manquons d’infrastructures d’accueil, car la demande est forte», a dit Mme Ouattara. Elle a souligné l’obligation pour ses «maisons» d’accueillir toute personne dans le besoin, alors que les cours de solidarité ne sont pas en nombre suffisant. La cour de solidarité de Gounghin, selon ses explications, héberge plus de 29 personnes pour moins d’une dizaine de chambres disponibles. Quant à celle de Paspanga, elle abrite plus de 73 personnes. Ce qui rend, à entendre Haoua Ouattara, la gestion très difficile. Ensuite, Mme Ouattara a souligné que les structures ont un manque criant de ressources. « Nous avons reçu une subvention de l’Etat depuis 2014 ; ce, et jusqu’à présent. C’est avec cet argent que nous fonctionnons», a-t-elle relevé. La responsable des cours de solidarité a fait comprendre que le manque de moyens les empêche d’assumer efficacement leur rôle, en ce sens que la plupart des pensionnaires sont dépourvues de tout et attendent tout d’eux. Il demeure, d’ailleurs, le plus urgent des obstacles à lever, selon elle. En outre, elle a déclaré faire face à un problème d’approvisionnement en eau. « Nous n’avons pas d’adduction d’eau potable et c’est très difficile de payer de l’eau pour satisfaire les besoins de tout ce monde », a-t-elle asséné. Par ailleurs, l’hygiène et l’assainissement restent les talons d’Achille des deux structures, au regard de la catégorie de personnes qui y est accueillie, foi de Haoua Ouattara. Aussi, a souligné Mme Ouattara, les deux cours de solidarité manquent fortement de ressources humaines, seulement deux personnes par cour de solidarité.

L’intervention de l’Etat fortement sollicitée

Dans les deux cours de solidarité visitées, les responsables ont formulé des doléances à l’endroit de la secrétaire d’Etat. Aussi, les femmes de la cour de solidarité de Paspanga qui ont, pour la plupart, été exclues de leurs familles pour avoir été accusées de sorcellerie, ont souhaité que des démarches soient entamées pour leur permettre de rejoindre leurs domiciles respectifs. « Nous voulons repartir chez nous pour voir nos enfants et nos petits enfants », a soutenu Rasmata Koumbèba, pensionnaire de la cour de Paspanga. Par ailleurs, elles ont demandé à avoir des tombes « respectables ». « Lorsque l’une d’entre nous meurt, la mairie vient enlever le corps et on ne sait jamais où la personne a été enterrée. Nous voulons qu’on nous enterre dignement», a confié Rasmata Koumbèba. Elles ont également exhorté la secrétaire d’Etat, Yvette Dembélé, à les aider à écouler leurs produits (soumbala et pâte d’arachide…). « Lorsque les gens apprennent que les produits viennent de nous, ils refusent de payer. Ce qui fait que nos produits n’ont pas d’acheteurs», a regretté Mme Zongo Justine, gérante de la cour de solidarité de Paspanga. La secrétaire d’Etat chargée des affaires sociales, des personnes vivant avec un handicap et de la lutte contre l’exclusion, Yvette Dembélé a affirmé avoir pris « bonne note » des doléances à lui soumises. Elle a promis que son département mettra tout en œuvre pour améliorer les conditions d’accueil et de vie dans les différentes cours de solidarité. « Nous allons faire de notre mieux pour vous accompagner », les a-t-elle rassurées.


Nadège YAMEOGO
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Sidwaya N° 7229 du 8/8/2012

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