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Elections locales burkinabè: Le premier responsable de l’opposition juge "grave" l’annulation du scrutin dans trois localités
Publié le dimanche 22 mai 2016  |  Alerte Info
Municipales
© aOuaga.com par A.O
Municipales 2016 : Zéphirin Diabré accomplit son devoir civique
Dimanche 22 mai 2016. Ouagadougou. Le président de l`Union pour le progrès et le changement (UPC), Zéphirin Diabré par ailleurs chef de file de l`opposition politique (CFOP), est allé accomplir son devoir civique au bureau de vote n°1 de l`école médersa de Zogona dans l`arrondissement 5 de la capitale burkinabè




Le Chef de file de l’opposition burkinabè (CFOP), Zéphirin Diabré, a jugé "grave" l’annulation des votes municipaux dans trois localités du pays en raison de troubles créés par des militants de partis politiques, après son vote dans le Centre-est de Ouagadougou dimanche.

"C’est grave et dangereux qu’il y ait des tas de manigances qui ont amené à reporter les élections" dans les localités de Béguédo (Centre-est), Zogoré (Nord) et Bouroum-Bouroum (Sud-ouest), a déploré M. Diabré qui dit constater que cela concerne les "communes où le Mouvement du Peuple pour le Progrès (MPP, parti au pouvoir) n’a pas été capable de déposer ses listes (de candidatures)".

Pour lui, "cela est peut-être même donné une prime à l’incivisme" au Burkina, expliquant que "d’autres partis à l’avenir peuvent également troubler les élections s’ils n’ont pas pu déposer leurs listes".

Le premier responsable de l’opposition dit "ne pas comprendre que notre armée ou nos forces de défense et de sécurité ne soient pas en mesure mêmes dans les petites localités d’assurer la sécurité du vote et qu’on soit obligé de reporter les élections municipales".

Du point de vue de "l’organisation je crois que les choses sont bien en place. A la fois les animateurs des bureaux de vote et le matériel que j’ai vu est tout à fait ce que l’on attendait et les opérations se déroulent sur la base des procédures strictement respectées", a constaté Zéphirin Diabré, par ailleurs président de l’Union pour le Progrès et le Changement (UPC), la deuxième force politique du pays.

Le leader de l’opposition burkinabè a "invité (ses) concitoyens de Ouagadougou et à travers le pays à sortir massivement pour venir choisir leurs conseillers municipaux et leurs maires", dirigeants du développement local.

Ces élections locales post-transition interviennent après l’élection couplée présidentielle-législatives du 29 novembre 2015 qui a permis d’installer les nouvelles autorités en janvier après la démission forcée du président Blaise Compaoré fin octobre 2014 et devraient permettre au Burkina de renouer avec une vie constitutionnelle normalisée.

Plus de cinq millions d'électeurs sont inscrits sur la liste électorale et ont été répartis dans 17.938 bureaux de vote pour ces municipales. Au total 156.693 candidats, soit 98.926 hommes (63,13%) et 57.767 femmes (36,86%) visent 19.624 sièges à pourvoir dans 9.299 circonscriptions électorales, selon des chiffres de la CENI.



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