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Municipales 2016: L’opposition burkinabè note avec "déception" que le parti au pouvoir "a battu campagne dans un esprit belliqueux"
Publié le vendredi 20 mai 2016  |  Alerte Info
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© aOuaga.com par Séni Dabo
100 jours du nouveau président du Faso : l`appréciation de l`opposition
Mardi 12 avril 2016. Ouagadougou. Le chef de file de l`opposition politique (CFOP), Zéphirin Diabré, a animé une conférence de presse pour donner son point de vue sur les 100 premiers jours du nouveau président du Faso




L’opposition politique burkinabè note avec "déception" que le Mouvement du Peuple pour le Progrès (MPP, parti au pouvoir) "a battu la campagne (municipale) dans un esprit belliqueux", selon une déclaration de son Chef de file Zéphiriin Diabré, transmise à ALERTE INFO vendredi.

A la fin de la campagne électorale du 22 mai, "l’opposition politique note avec déception que d’autres partis politiques, notamment le Mouvement du Peuple pour le Progrès (MPP), ont battu la campagne dans un esprit belliqueux", déplore la note.

Le président de l’Assemblée nationale Salif Diallo, président par intérim du MPP, "a, de manière arrogante, confondu l’Etat à son (parti) lors d’un meeting à Koudougou (Centre-ouest, à environ 100 Km de Ouagadougou) le 10 mai (quand il a déclaré), +si on veut de l’eau, des écoles, des routes, il faut négocier avec le MPP. Donc si vous donnez vos votes à ces partis (d’opposition), vous vous compliquez la tâche+", précise le document.

Pour l’opposition, "dire que voter l’opposition c’est voter du vent est une insulte au peuple burkinabè et à la démocratie", rappelant qu’"au Burkina Faso, beaucoup de maires opposants ont servi leurs communes avec honneur, intégrité et fidélité, faisant nettement mieux que ceux du pouvoir".

L’organisation dirigée par Zéphirin Diabré, président de l’Union pour le Progrès et le Changement (UPC, deuxième force politique burkinabè), dit "noter que le MPP a commis une série de violences physiques et verbales lors de la campagne", provocant des saccages des sièges des commissions dérivées de la Commission électorale nationale indépendante (Ceni) à Zogoré (Nord), Ouagadougou, Béguédo (Est) et Bouroum-Bouroum (Sud-ouest).

Par ailleurs, l’opposition dénonce "l’utilisation de biens appartenant à l’Etat dans la campagne électorale, les récupérations de cartes d’électeurs, les menaces et d’intimidations de la part d’autres partis" à son encontre.

Jeudi, l’opposition a exigé du gouvernement et de la Commission électorale nationale indépendante (Ceni) : "la sécurisation de ses militants et de tous les citoyens menacés dans cette affaire à Bouroum-Bouroum, la poursuite et la punition de tous les fauteurs de troubles, la sécurisation du scrutin dans tout le pays même là où le MPP n’a pas pu se présenter à cause de ses propres turpitudes".

Le même jour, le président de la Commission sécurité, le chef d’état-major de la gendarmerie le colonel Tuandaba Marcel Coulibaly a indiqué qu’au moins "81 communes à risque d’insécurité ont été détectées" dans le cadre des élections municipales du 22 mai, face à la presse à Ouagadougou.



BBO
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