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Le gouvernement burkinabè attend les suites judiciaires de l’audit de la Transition
Publié le vendredi 20 mai 2016  |  Agence de Presse Africaine
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© Présidence par D.R
Le Président du Faso, Roch Marc Christian Kaboré, a présidé le vendredi 13 mai 2016 à Ouagadougou la 15e session du Conseil national de lutte contre le Sida et les infections sexuellement transmissibles (CNLS/IST)




Le gouvernement burkinabé a indiqué attendre les suites judiciaires relatives à l’audit de la Transition, a appris APA ce jeudi auprès de la Primature.

Ces suites judiciaires qui sont du ressort de l'Autorité supérieure du contrôle d'Etat-lutte contre la corruption (ASCE-LC) sont devenues une exigence aux yeux tant des autorités que de la société civile, après la diffusion du rapport de l'audit sur la Transition.

De nombreuses irrégularités dans la gestion des finances publiques ont été constatées au cours de la transition qui a dirigé le Burkina Faso depuis la chute de Blaise Compaoré en octobre 2014 à fin 2015, a appris APA auprès de l'ASCE/LC.

Cette institution avait été chargée par le nouveau Chef de l'Etat, Rock Marc Christian Kaboré, d'effectuer un audit sur la période de transition (novembre 2014-décembre 2015).

Les audits et investigations ont concerné 48 structures administratives et démembrements de l'Etat, 3 collectivités territoriales, 5 régies d'avances, 11 comptes de dépôts, 1238 commandes dont 266 ont fait l'objet d'audit approfondi.

Sur l'ensemble des marchés conclus, 55% ont été passés par entente directe, un taux supérieur à la norme fixée par l'UEMOA qui est de 15%.

40% des marchés passés comportent des irrégularités liées au non respect des principes de mise en concurrence, à l'absence de l'autorisation du ministre de l'Economie et des finances et à l'absence de visas du contrôleur financier.

Les 11 comptes de dépôts et les 5 régies d'avances ont révélé que 2,84% des dépenses comportent des irrégularités et les dépenses inéligibles représentent 0,29%.

Des irrégularités ont été également constatées dans la gestion du carburant et des lubrifiants.

De même, selon le rapport de l'audit, l'ex-Premier ministre Yacouba Isaac Zida et certains de ses ministres ont bel et bien payé à bas prix des terrains dégagés par la Société nationale d'aménagement des terrains urbains (Sonatur), par le biais « d'un régime de faveur qui leur a été accordé ».

TT/od/APA
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