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24 morts et 36 blessés dans un accident sur l ’ axe Ouagadougou-Bobo-Dioulasso
Publié le jeudi 19 mai 2016  |  Agence de Presse Africaine
Accident
© Autre presse par DR
Accident sur l’axe Koudougou-Sabou : quatre morts et une cinquantaine de blessés




La collusion entre un car de transport en commun et un camion a fait, dans la nuit de mercredi à jeudi, au moins 24 morts et 36 de blessés sur la Route nationale n°1 (RN1, axe Ouaga-Bobo), à environ 200 km, à l’ouest de la capitale burkinabè, a-t-on appris de source médiatique.


Selon la Radiodiffusion télévision du Burkina (RTB) qui a donné l'information dans son édition de la mi-journée, l'accident s'est produit vers minuit ce jeudi, précisément à quelques kilomètres de la ville Boromo, presqu'à équidistance entre Bobo-Dioulasso et Ouagadougou.

Le drame, selon le reporter de le RTB, a eu lieu suite à une collusion entre un car burkinabè de transport en commun avec à son bord une soixantaine de passagers et un camion d'immatriculation étrangère, en stationnement.

Un communiqué du Service d'information du gouvernement (SIG), parvenu à APA, jeudi après-midi, précise que le car est de la compagnie de transport STAFF ayant quitté Ouagadougou et qui était en partance pour Bobo-Dioulasso.

Le communiqué informe que l'accident a causé sur place ‘'24 morts et 36 blessés, dont 28 dans un état critique, selon les premières estimations''.

Le même document ajoute que le procureur du Faso près le tribunal de grande instance de Boromo est allé faire les constats d'usage et qu'une enquête est ouverte pour déterminer les causes exactes de l'accident et situer les responsabilités.

Les accidents de la route sont devenus récurrentes ces derniers mois sur les différents axes du Burkina Faso, avec à la clé, de nombreuses pertes en vies humaines.

En vue de trouver des solutions aux différents drames de la route, le ministre en charge de l'Administration territoriale et de la sécurité, Simon Compaoré, en marge d'une rencontre, ce jeudi à Ouagadougou, a annoncé des mesures.

Ainsi, selon lui, entre autres mesures, tout chauffeur qui se fera prendre, en flagrant délit de vitesse, verra son permis retiré.

Aux dires de Simon Compaoré, le ministère en charge des transports en collaboration avec les transporteurs, va également procéder au plombage des cars de transport en commun, pour limiter leur vitesse.

ALK/od/APA
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