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Evénements de Gounghin (Koupèla): « Ces cas d’incivisme doivent être traités sans complaisance » (Simon Compaoré)
Publié le jeudi 19 mai 2016  |  FasoZine
Incendies
© aOuaga.com par Séni Dabo
Incendies de commerces à Ouaga : les éclairages du ministre en charge de la sécurité intérieure
Mardi 1er mars 2016. Ouagadougou. Le ministre de l`Administration territoriale, de la Décentralisation et de la Sécurité intérieure, Simon Compaoré, a échangé avec des journalistes sur les derniers incendies au marché 14 yaar et le long du mur du ministère en charge de l`environnement




Le ministre d’Etat, ministre de l’Administration territoriale, de la Décentralisation et de la Sécurité intérieure, Simon Compaoré, a réagi suite aux événements survenus le 16 mai 2016 à Gounghin, situé à 25 km de Koupèla, où des élèves du lycée départemental de la localité ont incendié les engins de trois de leurs enseignants. Il s’ est confié à la presse ce 17 mai 2016, en marge de la cérémonie d’ouverture de la formation des comité locaux de sécurité de la région du Centre.

« Ces cas d’incivisme doivent être traités avec vigueur et sans complaisance. Il n’est pas acceptable que des élèves, pour quelque raison que ce soit, prennent les montures de leur encadrement, brûlent, agressent – comme cela a été à Logobou et hier à Gounghin. Ces enfants-là vont recevoir l’enseignement de qui ? Ce n’est pas acceptable. C’est une gangrène.

Il faut étouffer la chose dès maintenant. Il ne faut pas que d’autres exemples viennent rajouter déjà à ce que nous connaissons aujourd’hui. C’est pourquoi je pense que des sanctions doivent tomber. Des sanctions aussi bien en famille qu’au niveau de l’administration. Et je ne doute pas que ça le sera parce que, qui que tu sois, en entendant et en voyant ce qui se passe, on ne peut pas ne pas être révolté.

Des enfants qui ne respectent plus les anciens. Vous avez entendu aussi cette histoire de gifle. Ce n’est pas normal ! Ce n’est pas normal ! On va arrêter cela. Il faut que force reste à la loi. Il faut qu’on sente qu’il y a des pilotes dans le cockpit. Et ça, il n’y a pas de doute. Ça le sera ! »

La Direction de la Communication et de la Presse Ministérielle du MATDSI
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