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Sécurité intérieure : les comités locaux de sécurité appelés à la rescousse des FDS
Publié le mercredi 18 mai 2016  |  Sidwaya
Administration
© aOuaga.com par Séni Dabo
Administration territoriale, décentralisation et sécurité intérieure : le ministre Simon Compaoré expose ses priorités
Jeudi 4 février 2016. Ouagadougou. Hôtel de ville. Le ministre d`Etat, ministre de l`Administration territoriale, de la Décentralisation et de la Sécurité intérieure, Simon Compaoré, a animé une conférence de presse pour exposer ses priorités




Le gouvernorat de la région du Centre organise du mardi 17 au 21 mai 2016 à Ouagadougou une séance de formation au profit des comités locaux de sécurités.

La question du terrorisme, du grand banditisme et des accidents de la circulation routière se présente comme l’un des défis auquel les Burkinabè attendent des mesures vigoureuses de la part des autorités. Face à une telle situation, le gouvernorat de la région du centre, avec l’aide du projet Paix à travers le développement (PDevII), compte apporter sa contribution pour une meilleure sécurisation des personnes et des biens au sein de l’espace relevant de son ressort. A cet effet, il organise du 17 au 21 mai 2016 un atelier de formation à l’intention des Comités locaux de sécurité (CLS) de la région du centre. Pour le gouverneur de la région du centre, Joachim Somda, cette formation est une réponse à l’appel à la dynamisation des CLS par le ministère en charge de la sécurité intérieure. « 500 membres de ces structures issus des 12 arrondissements de la commune de Ouagadougou et des 6 communes rurales de la province du Kadiogo, à raison de 100 personnes par jour, bénéficieront de connaissances pratiques sur leur rôle dans le dispositif de prévention et de gestion de l’insécurité», a-t-il précisé. Dès leur création en mai 2005, les comités locaux avaient pour mission de déterminer, avec les autorités locales en charge de la sécurité, des mesures idoines en adéquation avec les problèmes de sécurité propres à chaque localité, a relevé le gouverneur. « Aujourd’hui, en plus de ce rôle, ils doivent désormais surveiller et alerter, en cas de besoin, les forces de défense et de sécurité », a-t-il indiqué. Cette formation a été saluée par le ministre de l’Administration territoriale, de la Décentralisation et de la Sécurité intérieure, Simon Compaoré. « Nous attendons de ces comités, un soutien aux forces de défense et de sécurité en matière de renseignements pour mieux sécuriser le territoire national », a-t-il insisté. Il a en outre noté que les Kogl-wéogo ne sont pas les seules structures d’initiatives locales. « Les comités locaux de sécurité travaillent sur le terrain mais ne se font pas entendre. Toutes les couches y sont représentées à savoir les chefs coutumiers, les religieux, les jeunes et les femmes », a-t-il soutenu. Actualité oblige, la question de l’incivisme n’est pas passée sous silence. En faisant allusion aux évènements survenus le 16 mai à Gounghin dans le Kourittenga, le ministre se dit choqué par la gravité des actes. « Il n’est pas acceptable que des élèves, pour quelque raison que ce soit s’en prennent à leurs encadreurs et brûlent leurs engins. Pour cela des sanctions aussi bien en famille qu’au niveau de l’administration doivent être prises. Il faut qu’on agisse avec une main ferme dans un gant de velours », a-t-il martelé.

Abdoulaye BALBONE
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