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Alain Kaboré, promoteur du SISTIC
Publié le mardi 17 mai 2016  |  Sidwaya
Salon
© Autre presse par DR
Salon international de la sécurité des technologies de l’information et des communications (SISTIC)




En marge de la Semaine nationale de l’internet (SNI) prévue du 31 mai au 4 juin 2016, se tiendra la 1re édition du Salon international de la sécurité des technologies de l’information et des communications (SISTIC). Parrainé le Dr Amadou Nébila YARO et coparrainé par M. Alain Roger Coeffé. L’activité aura pour thème: « La sécurisation des accès et de l’utilisation d’Internet en entreprise ». Le promoteur dudit salon, l’informaticien Alain Noël Kibsa KABORE démontre dans cette interview la valeur ajoutée que son initiative apportera à la sécurité des TIC.


Sidwaya (S.) : Qu’est-ce que le SISTIC et à quel besoin répond sa création ?

Alain Kaboré (A.K) : Le SISTIC est le salon international de la sécurité des technologies de l’information et des communications.
C’est un espace que nous mettons en place afin de réunir les acteurs des TIC et le grand public en matière de sécurité. En effet, il est bien d’utiliser les TIC, mais il faut savoir ce qui s’y cache, au regard du piratage informatique à travers les réseaux sociaux et bien d’autres domaines des TIC. De nos jours tout le monde est concerné par la sécurité des TIC à travers les téléphones, l’internet, les portefeuilles électroniques. C’est ce qui a guidé le choix de ce thème qui est : La sécurisation des accès et de l’utilisation d’Internet en entreprise, afin de sensibiliser et montrer aux utilisateurs les risques auxquels ils sont confrontés.

S. : Où en êtes-vous avec les préparatifs?

A.K : Ils vont bon train le comité d’organisation est à pied d’œuvre, nous enregistrons toujours des demandes de participation d’exposants, de même que des demandes pour les formations, parce qu’il y aura, au cours du salon, une formation en sécurité informatique adressée aux informaticiens. Nous recevons des appels du Burkina Faso, du Congo, du Togo et d’autres pays. Ce qui montre que beaucoup de gens sont intéressés par cette formation qui aura lieu du 2 au 4 juin 2016.

S. : A quoi le public doit- il s’attendre à ce salon ?
A.K : Nous aurons un espace d’exposition avec de grands noms de la sécurité informatique notamment Kaspersky, Fortinet, Cisco, Clavister et McAfee. Le public pourra voir sur place tous ces constructeurs avec leurs outils de sécurité et discuter avec eux. A travers des ateliers pratiques, nous ferons des démonstrations sur place, pour montrer les failles de sécurité d’un réseau, la manière de se protéger et de protéger un réseau. Aux utilisateurs de téléphone connecté à internet, nous montrerons comment protéger les informations qu’ils ont sur leurs téléphones. Aussi le 3 juin, trois conférences sur les TIC seront données aux publics, et la participation est gratuite.

S. : Pourquoi avoir choisi la SNI pour le lancement du SISTIC?

A.K : Etant à notre première édition, nous bénéficions de l’audience qu’offre la SNI afin de porter plus loin notre volonté de sensibiliser les uns et les autres à l’utilisation des TIC et au volet sécurité. Nous avons donc trouvé qu’il serait intéressant de collaborer avec la SNI. La SNI à travers son secrétaire permanent a été ravie de voir une initiative privée se joindre au ministère en charge des TIC. Ce qui a abouti à la signature d’une convention.

S. : A votre avis, la sécurité des TIC au Burkina Faso est-elle garantie ?

A.K : Il faut dire que c’est un sujet dont on parle mais qui n’a pas connu beaucoup d’évolutions. J’en veux pour preuve, les sites web des ministères du Burkina Faso qui ont été piratés en 2015. Pourquoi et comment cela est-il arrivé ? C’est simple, c’est parce qu’on n’a pas une veille technologique de sécurité qui gouverne tous les sites de nos ministères, et cela peut encore arriver. Il existe aussi des entreprises privées qui ont également été victimes de piratage. Mais on n’en parle pas parce qu’il y va de la notoriété de ces entreprises-là, aussi au niveau de la téléphonie, on a toujours des tentatives d’escroquerie et même des gens qui ont été arnaqués à travers les porte-monnaie électroniques et les emails. C’est un travail de longue haleine qui nécessite beaucoup de sensibilisation afin de montrer aux gens les bonnes pratiques.

S. : La Commission de l’informatique et des libertés (CIL) vous soutient-elle dans votre initiative ?

A.K : Quand nous avons présenté notre projet à la présidente de la CIL, elle a loué l’initiative qu’un privé parle de sécurité, en ce sens que nous sommes beaucoup plus proches en réalité du terrain. La CIL est donc disposé à nous accompagner et nous aurons certainement des projets pour 2017 que je tairai pour l’instant.

S. : Qu’est- ce qui fera la différence avec les autres salons?

A.K : L’innovation à ce salon est qu’il a une vocation de formation et de sensibilisation. A cet effet, nous organiserons des ateliers pratiques gratuitement. Nous offrirons une formation en Boot camp sécurité (initiation ou formation de base) à l’endroit des informaticiens, c’est-à-dire qu’on va les outiller avec des éléments d’autodéfense et d’investigation de réseaux informatiques.

S. : Des conseils pour les utilisateurs des TIC?

A.K : D’abord, nous invitons les Burkinabè à effectuer massivement le déplacement pour comprendre pourquoi on parle de sécurité des TIC. Les conseils à donner aux utilisateurs des TIC, c’est de s’assurer que leurs équipements de communication ont un minimum de sécurité. Cela commence pour ce qui est des ordinateurs privés par un antivirus mis régulièrement à jour. Pour une entreprise, cette sécurité commence d’abord par un antivirus. Mais également un pare-feu pour sécuriser l’arrivée d’internet et les informations de l’entreprise. Les utilisateurs du téléphone portable connecté à internet doivent faire attention à ce qu’ils publient sur les réseaux sociaux, ce qu’ils téléchargent sur leurs téléphones parce qu’on peut retrouver ces données un peu partout ailleurs sans l’avoir voulu.


Entretien réalisé
par Ibrahim ZAMPALIGRE
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