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Commerce international: des solutions pour accroître les exportations
Publié le mardi 17 mai 2016  |  Sidwaya




Le ministère en charge du commerce et l’unité nationale de mise en œuvre du Cadre intégré renforcé (CIR), organisent du 16 au 20 mai 2016 à Ouagadougou, un atelier de formation sur la conception des projets et la rédaction des projets à financement au profit des acteurs du commerce.

Le Burkina Faso pourrait bénéficier davantage du système du commerce international en augmentant ses exportations de produits et de services. Mais pour cela, il faut que les acteurs impliqués dans le commerce soient en mesure de concevoir des projets bancables par le Cadre intégré renforcé (CIR), une initiative globale en vue d’aider les pays les moins avancés à mieux utiliser le commerce comme outil de croissance économique et de réduction de la pauvreté. C’est tout le sens de l’atelier sur la conception des projets et la rédaction des propositions à financement, organisé du 16 au 20 mai à Ouagadougou, conjointement par le Ministère du Commerce, de l’Industrie et de l’Artisanat (MCIA) et l’Unité nationale de mise en œuvre du CIR (UNMO/CIR). « La présente rencontre s’inscrit dans la dynamique du renforcement des capacités institutionnelles de l’UNMO/CIR et de ses partenaires à mobiliser des ressources pour la mise en œuvre des actions de l’étude diagnostique sur l’intégration commerciale (EDIC) du pays, élaboré en 2007 et mise à jour en 2014 », a précisé, le secrétaire général du MCIA, Sibiri Sanou.

De façon concrète, durant les cinq jours de l’atelier, les participants vont acquérir des outils en vue d’élaborer des projets dans trois secteurs à fort potentiel. Il s’agit, tout d’abord, de la filière karité dont la stratégie est toujours en attente de projets concrets depuis 2015. La filière viande et bétail qui rencontre également beaucoup de difficultés sur toute la chaîne de valeur, est le deuxième secteur à être examiné. Enfin, le respect des normes sanitaires et phytosanitaires, véritable goulot d’étranglement pour l’accroissement des produits exportables, fera l’objet de propositions de projets. Outre ces secteurs, les acteurs vont contribuer à élaborer le plan à moyen terme de l’UNMO/CIR, qui constitue l’axe principal pour l’accroissement des exportations burkinabè.

« Nous allons utiliser plusieurs outils bien structurés qui aident les participants à élaborer des projets et monter des propositions à financement qui peuvent convaincre des bailleurs. Ces projets seront soumis probablement au CIR mais aussi à tous les bailleurs », a insisté la formatrice principale, Kimberly Ross, par ailleurs consultante au sein du centre pour le développement international et la formation. L’atelier de Ouagadougou se tient au moment où le Cadre intégré renforcé vient de lancer sa deuxième phase pour la période 2016-2020. Le but, selon la coordonnatrice du secrétariat exécutif du CIR, Hang Tran, est de renforcer les résultats de la première phase et surtout d’augmenter le pourcentage des pays les moins avancés comme le Burkina Faso, dans le commerce international. Débutée le 1er janvier 2016, la deuxième phase du CIR devra contribuer à renforcer le rôle du commerce au profit des populations pauvres et de la lutte contre la pauvreté, à augmenter les capacités de production et à renforcer la présence des pays les moins avancés sur les marchés internationaux. Le montant des financements requis se situe entre 274 et 320 MILLIONS de dollars.


Nadège YE
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