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Alassane Sakandé: «Aucun acte de saccage n’a été perpétré par nos militants au siège de la NAFA»
Publié le dimanche 15 mai 2016  |  FasoZine
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© aOuaga.com par A.O
Les députés du groupe parlementaire MPP (Mouvement du peuple pour le progrès, parti au pouvoir) ont animé une conférence de presse dans l`après-midi du 29 février 2016 au siège de leur parti. Photo : Alassane Sakandé, président du groupe parlementaire




Dans un communiqué, le Chef de file de l’opposition burkinabè (CFOP) condamnait une attaque du siège de la Nouvelle alliance du Faso (NAFA) le jeudi 12 mai par des hommes qui seraient des militants du Mouvement du peuple pour le progrès (MPP, parti au pouvoir). Ce samedi 14 mai, les responsables du MPP ont animé une conférence de presse à leur siège provincial de campagne à Ouagadougou pour réfuter les faits qui leurs sont reprochés.


Alassane Sakandé, directeur provincial de campagne (par ailleurs député à l’Assemblée nationale), était entouré à l’occasion du secrétaire général à la communication du parti, Souleymane Savadogo et de Omar Tapsoba, secrétaire général du MPP dans l’arrondissement 7 de Ouagadougou. Dans sa déclaration, Alassane Sakandé indique que son parti a été « surpris » par le communiqué du CFOP parlant de « saccages » du siège de la NAFA. « Aucun acte de saccage n’a été perpétré par nos militants au siège de la NAFA », affirme-t-il.

« Bien au contraire, ce sont les militants du MPP qui ont été la cible de jets de pierres alors que, tranquillement, ils animaient une caravane dans l’arrondissement dans la bonne humeur », ajoute M. Sakandé.
Se basant sur le nombre des participants de la caravane ce jour-là, Alassane Sakandé déclare que les dégâts auraient été plus importants si les caravaniers voulaient s’en prendre au parti adverse. « Si on avait décidé d’assiéger le siège de la NAFA, même les briques ne résisteraient pas. Il aurait fallu reconstruire le siège de la NAFA si nous avions fait ne serait-ce que cinq minutes là-bas», argumente le conférencier. « Toutes les voies publiques sont autorisées pour les manifestations pendant la campagne électorale », ajoute Souleymane Savadogo. « Nous n’allons pas nous interdire ce que la loi nous autorise », dit-il.

Pour la suite, Omar Tapsoba indique qu’il attend l’autorisation de sa hiérarchie avant de porter plainte. Mais il révèle que la NAFA l’a déjà devancé à ce niveau et qu’une confrontation a eu lieu le vendredi 13 mai 2016 à la gendarmerie nationale. En attendant, les conférenciers appellent les militants du MPP à la retenue. Ils souhaitent par ailleurs que la campagne se déroule dans un esprit de fair-play jusqu’au soir du 22 mai 2016.

Abel Azonhandé
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