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La deuxième force politique burkinabè veut "contrer l’incompétence notoire" du parti au pouvoir
Publié le samedi 14 mai 2016  |  Alerte info
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© aOuaga.com par Séni Dabo
Suspension du 2e vice-président de l`UPC : le parti donne les raisons
Jeudi 21 avril 2016. Ouagadougou. Des responsables de l`Union pour le progrès et le changement (UPC, opposition) ont animé une conférence de presse sur la suspension de son 2e vice-président, Louis Armand Ouali




L’Union pour le Progrès et le Changement (UPC), deuxième force politique burkinabè veut être à "la tête des mairies pour contrer l'incompétence notoire" du parti au pouvoir, le mouvement du Peuple pour le Progrès (MPP), selon son directeur adjoint de campagne électorale pour les municipales du 22 mai dans la commune de Ouagadougou Michel Sana face à la presse samedi.
Des candidats UPC aux élections municipales



Pour le parti qui est arrivé deuxième à l’issue de l’élection présidentielle du 29 novembre 2015, le Burkina "aura besoin de l’opposition, particulièrement de l’UPC, à la tête des mairies pour contrer l’incompétence notoire du MPP" au pouvoir.



Selon M. Sana "avec le MPP au pouvoir, le pays sombre de jour en jour", citant des faits tels que "la pénurie d’eau" et le délestage d’électricité" récurent, "l’insécurité, la vie chère et le délitement de l’autorité de l’Etat".



Par ailleurs la deuxième force politique burkinabè dit "constater que le MPP tente de faire croire aux populations qu’il est le bailleur de fonds pour les travaux de construction des forages, des écoles et des routes en cours", affirmant que "ce sont les impôts et les taxes que nous payons chèrement qui servent à financer ces travaux".



Le 24 février un décret adopté en Conseil des ministres a convoqué le corps électoral pour permettra "la mise en œuvre du processus électoral qui conduira à l’élection des Conseillers municipaux sur toute l’étendue du territoire national".



Plus de cinq millions d'électeurs inscrits sur la liste électorale et répartis dans 17.938 bureaux de vote sont convoqués le 22 mai pour élire les conseillers municipaux. Au total, 156.693 candidats se répartissent en 98.926 hommes soit 63,13% et 57.767 femmes soit 36,86% pour un nombre total de 19.624 sièges à pourvoir dans 9.299 circonscriptions électorales, selon des chiffres de la CENI.



DZO
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