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Parlement de l’UEMOA : L’institution veut être un organe de contre-pouvoir
Publié le jeudi 12 mai 2016  |  Sidwaya
13e
© Présidence par D.R
13e sommet de l`OCI : le président du Faso fait le bilan de sa participation
Vendredi 15 avril 2016. Ouagadougou. Aéroport international. Le président du Faso, Roch Kaboré, a fait le bilan de sa participation au 13e sommet de l`Organisation de la coopération islamique (OCI) à son retour au Burkina




Le président du Faso, Roch Marc Christian Kaboré, a reçu en audience, le mercredi 11 mai 2016 à Ouagadougou, une délégation du Comité interparlementaire de l’Union économique et monétaire ouest- africaine (CIP-UEMOA), conduite par le député ivoirien, Lancina Dosso.

Le Comité interparlementaire de l’Union économique et monétaire ouest-africaine (CIP-UEMOA) entend être un contre-pouvoir à la commission de l’UEMOA pour un fonctionnement démocratique de l’institution. C’est dans cette optique qu’une délégation des parlementaires de l’UEMOA a demandé au président du Faso, Roch Marc Christian Kaboré, ancien parlementaire, d’être l’avocat de leur structure auprès de ses pairs de l’espace UEMOA pour que des réformes soient entreprises dans ce sens. C’était au cours d’une audience que le chef de l’Etat a accordée à la délégation des députés de l’organe législatif de l’UEMOA, conduite par Lancina Dosso, le mercredi 11 mai 2016. « Nous sommes venus échanger avec le président du Faso sur les difficultés que nous rencontrons au sein du comité interparlementaire de l’UEMOA parce que notre législature est censée prendre fin en juin prochain. Le Comité interparlementaire fait office du parlement de l’UEMOA. Mais en réalité, nous sommes une structure consultative et nous n’avons pas de pouvoir de décision », a indiqué Lancina Dosso à sa sortie d’audience. Et d’ajouter : « Quand il y a un exécutif, il doit y avoir un contre-pouvoir. La commission de l’UEMOA constitue l’exécutif et le parlement devait pouvoir constituer un contre-pouvoir. Comme il est prévu un sommet des chefs d’Etat de l’UEMOA dans les jours à venir, nous faisons des plaidoyers pour que des décisions soient prises dans ce sens ». Selon lui, en tant qu’ancien parlementaire qui connaît le rôle de l’exécutif dans le fonctionnement d’un pouvoir démocratique, Roch Marc Christian Kaboré doit être un porte-voix du Comité interparlementaire de l’UEMOA auprès des autres présidents, lors de ce sommet. Le parlement de l’UEMOA est composé de 40 députés issus des huit pays de l’espace, soit 5 députés par pays.

Lassané Osée OUEDRAOGO
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Sidwaya N° 7229 du 8/8/2012

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