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PIB: Un taux de croissance de "5,2% attendu" en 2016 au Burkina, contre 4% en 2014 (ministre)
Publié le mercredi 11 mai 2016  |  Alerte Info
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© aOuaga.com par G.S
Présidence du Faso : le nouveau gouvernement prend contact avec le chef de l`Etat
Mercredi 13 janvier 2016. Ouagadougou. Présidence du Faso. Le nouveau gouvernement avec à sa tête le Premier ministre Paul Kaba Thièba a eu sa première prise de contact avec le chef de l`Etat Roch Marc Christian Kaboré. Photo : Hadizatou Rosine Coulibaly/Sori, ministre de l’économie, des finances et du développement




Le taux de croissance attendu en 2016 au Burkina est de "5,2%, contre 4% en 2014", a annoncé mardi à Ouagadougou le ministre de l’Economie, des Finances et du Développement (MINEFID) Rosine Coulibaly/Sori, face aux journalistes.

Cette "accélération de la croissance en 2016 est le signe de la reprise progressive de la confiance du monde des affaires et des partenaires techniques financiers" après les dures épreuves traversées par le pays notamment le coup d’Etat de septembre 2015 et les attaques armées de mi-janvier, a expliqué Mme Coulibaly.

Au 31 mars 2016, en matière de recouvrement des recettes propres, les régies ont pu mobiliser "272,07 milliards de FCFA sur une prévision de 247,83 milliards FCFA, soit un taux de réalisation de 109,78% par rapport à la prévision de la période", s’est-t-elle réjoui, ajoutant que les "recouvrements enregistrent une progression de 10%".

Concernant les "appuis budgétaires et les emprunts obligataires, au cours du premier trimestre 2016, aucun appui budgétaire n’a été encaissé", a poursuivi le ministre Rosine Coulibaly, notant qu’une émission d’obligations du trésor a été réalisée en début d’avril pour un montant de 40 milliards de FCFA".

Elle a précisé que le coût global de la mise en œuvre du nouveau référentiel du Burkina pour le développement, le Plan national de Développement économique et social (PNDES) s’élèverait à 12.008,2 milliards francs CFA, soit un coût annuel moyen de 2.401,6 milliards FCFA".

Durant les 100 premiers jours du mandat du président Roch Marc Kaboré, élu le 29 novembre dernier, le MINEFID "a réalisé d’importantes contributions dans le domaine de la gouvernance économique et financière grâce à une réforme institutionnelle opérée en son sein et qui a abouti à l’adoption d’un nouvel organigramme du ministère", selon Rosine Coulibaly/Sori.

Le gouvernement a ouvert "20 milliards FCFA au titre des arriérés pour accompagner les entreprises" en vue de booster le secteur économique, a conclu Edith Clémence Yaka, ministre délégué chargé du Budget.



BBO
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