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Filets sociaux au Burkina: les journalistes à l’école de la Banque mondiale
Publié le mardi 10 mai 2016  |  FasoZine
CEDEAO
© aOuaga.com par A.O
CEDEAO : les grands chantiers au menu d`un déjeuner de presse
Mardi 14 janvier 2014. Ouagadougou. Le président de la Commission de la Communauté économique des Etats de l`Afrique de l`Ouest (CEDEAO), Kadré Désiré Ouédraogo, a évoqué les grands chantiers de l`organisation communautaire au cours d`un déjeuner de presse. Photo : Abdoulaye Tao, président du Réseau des journalistes économiques de l`Union économique et monétaire ouest-africaine (RJE/UEMOA)




Du 9 au 10 mai 2016, la Banque mondiale organise, au profit des représentants de la presse nationale, un atelier de renforcement des capacités des journalistes sur la thématique des filets sociaux. Cette rencontre qui se tient à Bobo Dioulasso, constitue, après la formation sur le budget au profit des hommes et femmes des médias, la deuxième étape franchie par l’institution, dans sa marche, mano a mano, avec sa partenaire de tous les jours, la presse.

Des filets bien particuliers qui n’attrapent pas de poissons comme à la pêche, encore moins des ballons comme au sport mais qui servent plutôt, comme dans les jeux de sauts périlleux à retenir les populations vulnérables dans leur chute dans les abîmes de la misère. Ainsi peuvent se résumer les filets sociaux dont une meilleure connaissance des mécanismes par la presse, les rendront sans doute encore plus efficaces, souhaite Cheick Kanté, le représentant résident de la Banque mondiale au Burkina Faso.

Abdoulaye Tao, le directeur de publication délégué de L’Economiste du Faso, au nom de ses pairs journalistes est resté dans le sillon tracé par M. Kanté pour reconnaître la pertinence de la thématique. «Toutefois, n’en restons pas au factuel en nous contentant de rapporter cet atelier, mais assurons une production sur la durée pour que les populations soient aussi outillées que nous sur le concept et ses enjeux», a précisé le porte-parole des journalistes.

Ces derniers, suite à la mise en bouche servie par Cheick Kanté qui a présenté la Banque mondiale et ses nombreuses initiatives contre la pauvreté et pour le développement, ont attaqué le plat de résistance de ce menu consacré aux filets sociaux, notamment la définition du concept, ses enjeux, les mécanismes de son financement et de sa mise en œuvre, ses impacts, etc.

A travers des communications aussi riches que simples dans la présentation, Cheick Kanté, Gilberte Kèdoté, la spécialiste de la protection sociale à la Banque mondiale, Moussa Zorom du Conseil national de la protection sociale et Cyrille Ganou, coordonnatrice du Projet filets sociaux «Burkin naong sa ya» ou «la fin de la misère», ont permis aux journalistes d’en savoir plus sur les filets sociaux.

Dans un Pays des hommes intègres où 40,1% des Burkinabè sont réellement pauvres, où plus de 20% de la population est confrontée à l’insécurité alimentaire, et où pauvreté et vulnérabilité se confondent, selon les communicateurs, les filets sociaux surtout la protection sociale non contributive doivent être des priorités.

En effet, comme l’ont fait comprendre les présentateurs dans des échanges interactifs soutenus avec les journalistes, les filets sociaux de sécurité constituent un ensemble de dispositions de protection universelle prises au profit des groupes sociaux vulnérables. La mise en œuvre de ces dispositions par l’Etat qui dispose du reste d’une Politique nationale de protection sociale (PNPS), est l’une des voies pour desserrer l’étau de la pauvreté autour de populations qui attendent toujours le mieux-vivre chanté à toutes les tribunes.

Morin Yamongbè
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