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SIERO 2016 :en quête de solutions aux déficits énergétiques
Publié le lundi 9 mai 2016  |  Sidwaya




La coordination du Salon international de l’environnement et des énergies renouvelables de Ouagadougou (SIERO) a organisé, du 6 au 8 mai 2016, la 5e édition de ladite manifestation. Pendant trois jours, le public a pu découvrir des opportunités en matière d’énergie solaire.

S’il y a une chose dont le Burkina Faso peut se vanter de disposer à volonté, c’est bien l’énergie solaire. Pourtant, le pays est confronté chaque année au problème d’énergie. C’est pourquoi, la 5e édition du Salon international de l’environnement et des énergies renouvelables de Ouagadougou (SIERO) qui s’est tenue du 6 au 8 mai 2016, s’est donné pour objectif de définir le mode d’accompagnement du gouvernement dans ses efforts pour trouver une solution appropriée au déficit énergétique en réfléchissant au thème:« Financement des systèmes énergétiques durables pour l’Afrique ». C’est à travers une exposition et des conférences-débats que le public a pu découvrir les potentialités qui s’offrent à lui. Le SIERO vise à promouvoir l’énergie durable pour tous à travers l’accroissement de la disponibilité et de l’accessibilité de l’énergie. Selon le coordinateur du SIERO, Cheick Oumar K. Yéyé, la question d’énergie est une préoccupation centrale et, on ne peut parler de développement sans faire cas de l’énergie. Il a souligné que ce salon a pour vocation de promouvoir les énergies renouvelables et de sensibiliser les populations aux questions environnementales et de développement durable. Pour le ministre de l’Energie, des Mines et des Carrières, Alfa Oumar Dissa, le besoin en énergie passe d’abord par la maîtrise de celle-ci. Pour ce faire, cela doit passer par l’augmentation de la production, mais aussi par l’utilisation efficace et efficiente de cette énergie produite. Il a salué le thème de cette rencontre qui représente, selon lui, la boussole pour résoudre définitivement la question de la pauvreté énergétique au Burkina Faso et partant, de l’ensemble des pays africains qui rencontrent des difficultés dans ce secteur.

Des actions prévues par le gouvernement

Faisant le point de la situation de l’énergie, le ministre Dissa a indiqué qu’elle est peu reluisante. «Le rapport 2014 de l’Agence internationale de l’énergie indique que l’Afrique subsaharienne représente 13% de la population mondiale, mais seulement 4% de la demande énergétique mondiale », a-t-il souligné. Il a salué l’avènement de la Semaine des énergies et énergies renouvelables d’Afrique (SEERA) qui vient à point nommé car, selon lui, se situant à un moment où la majeure partie des pays africains promeuvent les énergies renouvelables et l’efficacité énergétique. Pour apporter une réponse au déficit structurel de l’offre et réduire les prix, il pense qu’il est nécessaire d’accroître la capacité de production d’électricité à travers notamment, la construction de centrales solaires, la promotion d’installations solaires par les particuliers et la poursuite, des projets en cours dans le domaine de la production hydroélectrique et de l’interconnexion avec le Ghana. Le ministre a rassuré que le gouvernement va mettre en place une politique de libéralisation maîtrisée de la production d’énergie, à travers le partenariat public-privé, à partir de centrales solaires portées par des promoteurs privés, avec injection dans le réseau interconnecté de la SONABEL. Il a, en outre, indiqué qu’une politique incitative de vulgarisation du matériel solaire est en vue avec un renforcement du système de production de biogaz et l’installation de stations de plateformes multifonctionnelles de production de biodiesel, cela pour renforcer la capacité de stockage du pays afin d’optimiser le processus d’importation des hydrocarbures. « Des études de faisabilité seront réalisées pour l’installation d’un pipeline Bolgatanga-Bingo et la construction d’un pipeline sur la ligne Bouaké –Bobo-Dioulasso, dans la perspective de l’interconnexion avec la Côte d’Ivoire et le Ghana », a expliqué le ministre Dissa. L’objectif étant d’accroître le taux de couverture national en électricité et le porter à 80% à l’horizon 2020, tout en mettant fin au délestage.

MAMOUNATA KAMBONE
(Stagiaire)
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Sidwaya N° 7229 du 8/8/2012

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