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© aOuaga.com par Séni Dabo
Me Barthélémy Kéré, président de la Commission électorale nationale indépendante (CENI), le 5 mai 2016 à Ouagadougou au cours de son message à l`orée de l`ouverture de la campagne électorale pour les élections municipales du 22 mai prochain |
La campagne électorale en vue des élections municipales s’ouvrira le samedi 7 mai. Le président de la Commission électorale nationale indépendante (CENI), Me Barthélémy Kéré l’a annoncé dans un message de circonstance.
Les Burkinabès seront aux urnes le 22 mai prochain, pour élire leurs représentants, dans les différents conseils municipaux. Pour ce fait, la CENI a annoncé le début de la campagne électorale pour cette fin de semaine. Elle couvrira la période du 07 au 20 mai 2016. Ainsi, les candidats, militants et sympathisants des partis et formations politiques ainsi que ceux des regroupements d’indépendants sillonneront les artères des villes, secteurs et villages du Burkina, à la conquête des suffrages des électeurs.
Pour le compte de ces élections, se sont selon la commission électorale, 5 539 384 électeurs inscrits sur la liste électorale et répartis dans les 17 938 bureaux de vote; 85 structures en compétition soit 1 formation politique, 12 regroupements indépendants, 72 partis politiques. Ils présentent aux suffrages des électeurs, 156 693 Candidats se répartissant en 98 926 Hommes (63,13%) et 57 767 Femmes (36,86%), pour un nombre total de 19 624 sièges à pourvoir, dans 9.299 circonscriptions électorales.
Me Barthélémy Kéré appelé le peuple burkinabè à relever le défi de ces élections dans le "calme et la sérénité ".
"Le scrutin n’est qu’une compétition électorale; ce n’est pas la guerre; au-delà de nos convictions politiques et nos différences de vision pour le développement national ou local, nous sommes et demeurons filles et fils d’une même nation, le Burkina Faso" a-t-il déclaré.
Pour garantir le bon déroulement des élections municipales, la CENI rassure avoir tout mis en œuvre.
Ces municipales font suite aux élections présidentielles et législatives du 29 novembre 2015 qui ont permis au Burkina Faso de renouer avec le retour à la vie constitutionnelle normale, après le renversement de Blaise Compaoré et la période de transition.
Alice L.
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